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Le syndicat FO, qui représente 24% des voix à France Télévisions, a annoncé lundi 29 avril à l'AFP qu'il ne signerait pas le projet de rupture conventionnelle collective du groupe. Celui-ci prévoit la suppression nette de 900 postes (sur près de 10 000) d'ici 2022, sur une base volontaire et sous la forme d'une rupture conventionnelle collective. Le projet, déjà rejeté par le SNJ et la CGT, ne pourra donc pas être validé, la loi requérant l'accord de 50% des organisations syndicales. La loi prévoit qu'en dernier recours, un référendum soit organisé en interne mais, selon le délégué FO Éric Vial, la direction ne souhaite pas utiliser cette option. Contactée par l'AFP, cette dernière ne souhaite pas faire de commentaires avant la fin des négociations, prévue ce mardi. Elle a prolongé ces négociations dont la fin était initialement prévue le 26 avril, après le retrait surprise du SNJ. «Le SNJ a joué le jeu de la négociation jusqu'au bout du processus, mais le texte final a été considéré comme non signable en l'état», a déploré le syndicat (15,9% des voix). La CGT (40,5% des voix), avait très vite quitté la table des négociations, ce qui impliquait que les trois autres syndicats – FO, CFDT, SNJ – devaient signer ensemble. Le gouvernement a demandé au groupe un effort d'économies qui avoisinera les 400 millions d'euros d'ici 2022. L'effort représente environ 50 millions d'euros en 2019 sur un budget de 2,8 milliards d'euros.

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