Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a lancé le 13 mai une concertation avec l'ensemble des chaînes de télévision au sujet des horaires de diffusion des programmes de première partie de soirée. Avec en moyenne vingt saisines par semaine, le CSA note que c'«est un sujet de préoccupation majeur des téléspectateurs», avec «non seulement un glissement progressif des horaires de diffusion (...), mais aussi un décalage parfois significatif entre l’horaire annoncé et l’horaire effectif». D'où le lancement de cette concertation. Dans le même communiqué, le CSA rappelle que le «respect des horaires de la programmation» fait partie des conventions des chaînes nationales privées gratuites, à l’exception des chaînes d’information continue. Depuis la rentrée 2018, les programmes de prime time commencent en moyenne à plus de 21 heures. C'est presque 20 minutes de plus qu’il y a dix ans. En octobre 2018, des estimations de Publicis Media chiffraient à une minute de publicité en plus ce que permettait ce glissement des horaires pour une chaîne comme TF1. Selon nos calculs, cela pourrait représenter un gain de 90 000 euros net pour la chaîne.