audiovisuel

Invité de l’Association des journalistes médias, le 10 juillet, Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, a présenté sa vision de la régulation et notamment des plateformes internet sur lesquelles le législateur lui donne un pouvoir croissant. «Nous ne sommes pas un big brother (…) La régulation des médias numériques ne pourra se faire comme se fait la régulation des médias classiques, nous ne sommes pas les régulateurs d’internet», a-t-il insisté, préférant le terme de «superviseur» des plateformes. Le président a aussi déclaré qu’il existait un scénario de fusion avec l’Arcep, auquel il n’était pas favorable, préférant la création d’un service commun avec un directeur nommé par les directions générales des deux institutions. Il s’est aussi prononcé en faveur de pouvoirs d’enquête économique consentis au CSA et a estimé que le calendrier de la future loi sur l’audiovisuel, qui devrait clarifier la nomination des présidents de l'audiovisuel public, ne devrait pas permettre au CSA d’avoir à se prononcer, en 2020, sur le renouvellement du mandat de Delphine Ernotte à la tête de France TV. Par ailleurs, le président s’est dit favorable à «donner de l’oxygène» au secteur audiovisuel en autorisant la publicité adressée et, sur les secteurs interdits de publicité, en acceptant l'élargissement au cinéma. Mais il a estimé qu’il fallait protéger la PQR, les radios et les TV locales en maintenant l'interdit sur la distribution.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.