Réseaux sociaux
Dans la tourmente après avoir reconnu de grosses erreurs de mesure, le réseau social de Mark Zuckerberg arrête la diffusion de publicité via Atlas, et se recentrer sur la mesure des campagnes. Les statistiques étaient déjà une fonction prépondérante de l’outil.

Branle-bas de combat chez Facebook. Après avoir reconnu de grosses erreurs de mesure sur les publicités, vidéos ou posts ciblés sur sa plateforme, le réseau social a décidé de recentrer son outil de diffusion ciblée de publicité, Atlas. Racheté à Microsoft en 2013, et relancé en 2014, Atlas permettait notamment de cibler un utilisateur peu importe l’outil sur lequel il se connectait, mobile, tablette ou desktop. Il assurait en plus un suivi et une mesure précises des campagnes publicitaires sur les plateformes Facebook.

Mais le groupe de Mark Zuckerberg change son fusil d’épaule et a annoncé dans un communiqué recentrer son outil. «À mesure que nous intensifions notre travail avec les clients dans le domaine des mesures, nous avons décidé de nous concentrer davantage sur Atlas.» Exit donc, l’outil de diffusion de publicité cross-device. En parallèle, la firme veut mettre en avant la précision de ses mesures. «Le marketing basé sur les personnes repose avant tout sur des mesures précises, avance-t-il. Aujourd’hui, la principale revendication des annonceurs en termes de mesures consiste à en vouloir plus: plus de capacités, plus de fonctionnalités et plus de statistiques exploitables.»

Création de valeur

Selon Facebook, plus de 300 annonceurs ont diffusé des campagnes de mesures avec Atlas au cours des 18 derniers mois, avec notamment Airbnb. «Ils continuent d’observer d’excellents résultats et de générer une valeur commerciale significative grâce aux statistiques de leurs campagnes de mesures Atlas», s’enthousiasme-t-il.

«Nous pensons qu’en se concentrant sur les mesures, Atlas aura un plus grand impact et créera plus de valeur pour les annonceurs, indique le réseau social. En particulier car les gens se tournent de plus en plus vers la technologie mobile et que davantage de publicités sont diffusées par les éditeurs eux-mêmes, plutôt que par des tiers.» 

«Nous sommes conscients de l’impact que cela aura pour certains clients, et nous ferons tout notre possible pour garantir une transition en douceur. Au cours des prochains mois, nous proposerons une assistance à nos clients actuels qui effectueront la transition de la plateforme Atlas et perdront les fonctionnalités de diffusion de publicités.»

Cela doit-il être considéré comme un revers pour Facebook? L’année 2016 aura été riche en insatisfaction publicitaire pour le réseau social, qui de fait, ne rivalise plus tout à fait avec Google. Il aura notamment fermé son SSP Liverail en mai, et Facebook Exchange plus récemment. 

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