«Suprémacisme blanc», «nationalisme» ou «séparatisme» blancs : ces trois concepts voisins «sont étroitement liés à des groupes organisés promouvant la haine et ils n'ont rien à faire sur nos services», a écrit
Facebook le 28 mars dans un communiqué.
Le réseau social est très souvent accusé de ne pas expurger vite les publications problématiques ou choquantes. La tuerie récente dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande perpétrée par un suprémaciste blanc convaincu a de nouveau mis le sujet sur le devant de la scène. Le tueur avait filmé le massacre et l'avait diffusé en direct sur Facebook Live, valant au réseau social une nouvelle salve de critiques virulentes dans le monde entier et de menaces de poursuites judiciaires, d'autant que les images de la tuerie se sont vite propagées sur internet.
Interdiction imminente
Facebook faisait déjà la chasse à l'apologie des thèses dites «suprémacistes» mais «nous n'avions pas appliqué le même raisonnement au "nationalisme blanc" et au "séparatisme blanc", parce que nous pensions à des concepts plus larges de nationalisme ou de séparatisme, comme la fierté (d'être) américain et le séparatisme basque», aussi appelé indépendantisme en français, «qui sont des parties très importantes de l'identité des gens», explique le réseau social dans un communiqué.
L'interdiction, également valable sur Instagram, propriété de Facebook, débutera la semaine prochaine.