Production
En phase de développement et de consolidation, la société de production Henry vient de lancer deux labels de découverte et d'accompagnement de jeunes réalisateurs et de jeunes photographes.

La société de production indépendante lancée en 2009 sous le nom d’Henry de Czar et depuis rebaptisée Henry, se lance aujourd’hui dans la découverte et l’accompagnement de jeunes réalisateurs et de jeunes photographes. Depuis septembre 2015, la toute nouvelle entité print de sa filiale mode & luxe Slow Dance vise à promouvoir des jeunes photographes de moins de 30 ans. «Dans ce secteur du luxe et de la mode, il y a un pont assez naturel, fluide et évident entre image fixe et image animée, notamment parce qu’on travaille souvent en direct avec la marque», assure Jean-Luc Bergeron, cofondateur d'Henry. Cette filiale est dirigée par l’agent et productrice Sidney Geubelle.

Depuis octobre 2015, le label Troopers, dirigé par la productrice Amandine Le Drappier, vise pour sa part à faire connaître de jeunes réalisateurs, tous secteurs confondus. Plusieurs films signés Troopers sont d’ailleurs sortis ces dernières semaines, comme «Le Témoin» d’Innocence en danger (Rosapark) ou «Le Festin» d’Action contre la faim (Publicis Conseil).

«Historiquement, Henry ne faisait pas de développement. Si nous avons décidé de nous impliquer auprès de jeunes artistes, c’est dans l’optique de les accompagner de manière continue, y compris dans leurs projets personnels», assure Jean Ozannat, cofondateur d'Henry.

 

Partenariats avec Czar et Bacon

Cette création quasi simultanée de deux labels pour jeunes talents à suivre s’explique car «cette nouvelle génération est multicasquette: les jeunes réalisateurs d’aujourd’hui sont aussi photographes et vice versa», continue-t-il.

 

Outre le lancement de ces deux labels, Henry continue également à travailler avec la société de production Czar, basée en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, ainsi qu’avec la maison de production Bacon, basée à Oslo, Copenhague et Stockholm. «Ce réseau informel nous permet de représenter leurs réalisateurs sur le sol français», explique Jean Ozannat.

En revanche, la joint venture Bacon de Czar, qui regroupait ces différentes sociétés en un hub digital européen basé à Berlin, vient de s’arrêter. «Nos clients ont besoin de proximité», ajoute Jean Ozannat.

La fiction en réflexion

En plein développement, Henry quitte d’ailleurs en fin de semaine ses locaux situés dans le IIe arrondissement parisien pour rejoindre des locaux plus spacieux situés rue du Faubourg-du-Temple.

Par ailleurs, si la publicité est toujours son cœur de métier, la fiction commence de plus en plus à séduire Henry. «Nous venons de produire un court-métrage, La Fille du bunker, et de coproduire un long-métrage en cours de réalisation», glisse Jean Ozannat. Sans oublier qu'Henry réfléchit actuellement à la création d’un label consacré à la fiction.

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