Les attentats du 22 mars à Bruxelles.
L'indignation, le désespoir... nous sommes tous ébranlés par de tels événements. Clairement, les services de l'Etat ont failli. Depuis des années, les différents gouvernements s'étaient surtout contentés de grandes opérations de communication et manifestement bien peu du travail de fond.
La campagne gouvernementale contre le racisme («Tous unis contre la haine»).
Une campagne contre le racisme, c'est une évidence! Bien sûr qu'il fait sensibiliser le public... Mais s'attaquer au racisme ordinaire dans une période aussi tendue n'est pas approprié à ce que nous vivons. En attendant, il s'agit de la énième campagne gouvernementale qui ne s'attaque pas aux vraies causes du racisme: le problème des réfugiés, la situation des Roms... L'inaction des politiques ne sera pas occulté par ce type de campagnes inutiles.
La Cnil condamne Google à 100 000 euros d’amende pour son application jugée trop restrictive du «droit à l’oubli».
Avant, internet, on appelait cela les «autoroutes de l'information». Mais qui fait la police sur ces autoroutes? Personne. Ce monde virtuel, devenu aussi important que le monde réel, est aujourd'hui hors-la-loi. C'est incroyable le temps qu'il a fallu pour prendre conscience de la puissance de ces grands groupes du web qui se jouent des lois nationales.
Starbucks lance ses capsules compatibles avec les machines Nespresso.
C'est malheureusement la règle, mais toute entreprise innovante est condamnée à être copiée. Si incontestablement ce type d'entreprise mérite d'être leader, le problème est celui de la position dominante voire d'une forme de monopole que sa position peut parfois créer. Ainsi Nespresso doit prendre garde à ne pas devenir une marque antipathique comme Apple qui, en prenant ses clients en otage, est aujourd'hui le big brother qu'il dénonçait lors de son lancement. Une marque doit savoir rester admirable. C'est une obligation pour un leader.
Softbank Group investit 250 millions de dollars dans l'agence artistique WMR-IMG.
Les marques qui n'ont rien à dire prennent des «people» et cherchent ainsi à toucher leur communauté de fans... Tout cela draine bien peu d'intelligence et souligne un manque d'ambition en termes de communication. On récupère ce qui marche et on le met en boîte, c'est bien plus simple en effet!
Le «devoir de vigilance» des multinationales sur leurs sous-traitants voté à l'Assemblée nationale.
Un devoir de vigilance, c'est bien la moindre des choses. Les entreprises doivent savoir avec qui elles travaillent. Même s'il n'est pas toujours facile de tout savoir sur ses sous-traitants, une multinationale doit s'en donner les moyens. Mais ce concept est bien trop flou. Qui va contrôler cela? Il faut un pouvoir de sanction. Aujourd'hui, le pouvoir de vigilance, ce sont d'abord des gens comme Greenpeace ou José Bové qui vont le faire appliquer au final par des actions, certes hors-la-loi, mais seules à même d'être efficaces.
