Diplômée de Sup de Création Roubaix, la directrice artistique Linda Bouderbala (29 ans) enchaîne plusieurs stages chez Leo Burnett et TBWA avant d’atterrir chez Marcel en 2011. Au sein de l’agence, elle imagine d’ailleurs deux des P’tits Fruits d’Oasis: Chris Passion et Ella Labanane.
Alors associée à un concepteur-rédacteur, parti pour le Canada en 2014, elle se met ensuite en team avec un autre directeur artistique: Rémy Maufangeas (24 ans). «Même si nous sommes deux DA, nous sommes complémentaires, car je suis plus tournée vers les formats classiques comme les films et les prints, tandis que Rémy est plus orienté digital», reconnaît celle qui a été récemment marquée par la dernière publicité de Surf Rider, montrant les vacances des déchets. «Vu qu’on écrit aussi tous les deux, ça ne nous pose pas de problème de ne pas avoir de concepteur-rédacteur dans le team», renchérit son binôme, qui a commencé une carrière de rugbyman professionnel avant de faire Sup de Pub Bordeaux.
Le duo, qui admire les publicités de Nike «dans lesquelles les créatifs s’expriment librement et ont une marge de manœuvre extrême», cherche à être efficace sur tous les médias. Très motivé, il veut produire «toujours plus et toujours mieux», que ce soit chez Marcel ou dans une autre agence. Ils se disent d’ailleurs inspirés par les campagnes «originales et décalées», signées Buzzman.
Oasis. Le nouveau bouchon.
«Pour soutenir la sortie du nouveau bouchon des bouteilles Oasis Pocket en avril 2015, nous avons dû réaliser un film télévisé. Mais, si le brief était très axé produit, nous avons réussi à en faire un spot créatif et frais, en utilisant les personnages des P’tits Fruits.»
Malabar. Malabar bleu.
«Cette campagne d’affichage se décline autour de grimaces d’enfants. On aime bien ces visuels, car on est les trouve justes et surprenants. On a aussi imaginé une campagne d’activation autour de ces grimaces, qui sortira peut-être par la suite.»
Oasis. Campagne non sortie.
«Le public a tendance à oublier que les P’tits Fruits sont de vrais fruits avant d’être des mascottes ultrapersonnifiées. Pour leur rappeler, nous avons imaginé des prints simples!»
