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L'année 2016 a été une année positive pour Buzzman qui, pour ses 10 ans, a raflé tous les prix possibles et imaginables. Mais quid de 2017?

Il faudrait avoir vécu dans une grotte pendant un an pour ignorer que 2016 a été l’année de toutes les réussites pour Buzzman. Prix à gogo, agence indépendante de l’année par ci, légion d’honneur par là, grosse «teuf» avec champagne et danseuses pour ses 10 ans, du Burger King à toutes les sauces, du Ikea dans toutes les pièces et du Meetic sur tous les écrans… «Je vais être très honnête, si on fait moins bien en 2017, ce ne sera pas une surprise, concède Georges Mohammed-Chérif, CEO, qui a été nommé chevalier de la légion d’honneur le 1er janvier. En 2016, tout nous a réussi, donc pour cette année, il sera très difficile de faire mieux. Et ce serait la moindre des politesses que d’en laisser un peu aux autres.»

Pour autant, force est de constater que 2017 a très bien commencé pour l’agence, connue (aussi) pour son impertinence… Après Allo Resto, elle vient de remporter la communication mondiale de Mumm, la refonte de l’écosystème digital de Système U, la campagne française de Delsey, le lancement mondial d’un parfum… Une pluie de budgets qui prouve que l’agence a dépassé le stade de petite indépendante. «Nous nous intéressons de plus en plus à des grosses marques. Nous avons eu 10 ans, nous avons passé l’adolescence même si nous ne voulons quand même pas devenir trop adultes», précise le CEO.

Esprit agile

Une chose est sûre, 2017 ne sera pas l’année de l’expansion à tout prix. À part son bureau de Dubaï où sont regroupées 20 personnes, Buzzman n’a pas volonté de s’étendre à l’international, ni même de faire grossir ses effectifs… «Nous sommes une centaine, nous voulons évidemment continuer à faire croître l’agence, mais le nombre de salariés n’est pas une fin en soi. Nous avons toujours l’agilité que nous avions à 25 et nous voulons faire perdurer cette culture. Nous ne voulons pas de complications pour nos clients», explique Thomas Granger, vice-président.

Cette année doit surtout permettre à l’indépendante de développer Productman, son laboratoire de création lancé l’été dernier, qui a notamment donné naissance au Nosulus Rift (Ubisoft) et au câble de donneur de batterie (Huawei). «L’avantage c’est que nos clients nous voient d’un nouvel œil, comme une femme qui sort de la nouvelle lingerie, métaphorise George Mohammed-Chérif. Nous leur offrons de nouvelles possibilités.» Système U devrait largement bénéficier des compétences du laboratoire avec six projets en cours.

Buzzman, qui selon Julien Levilain, directeur associé, est avant tout «une agence de différenciation», ne sera probablement pas agence de l’année 2017 mais il y a fort à parier qu’on n'a pas fini d'entendre parler d'elle.

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