Communication
L'élection présidentielle approchant, Elan-Edelman lance le Bureau politique, entité destinée à aider les entreprises à comprendre les différents scénarios qui s'offrent à elles selon le candidat élu.

«Si comme nous, vous êtes devant le débat et que vous vous interrogez sur l’avenir de votre entreprise, nous sommes là pour vous accompagner.» C’est avec ce SMS envoyé à une poignée de contacts «privilégiés» lors du débat du 20 mars dernier, que Elan-Edelman a lancé sa nouvelle structure éphémère, le Bureau politique. «Il ne s’agit pas d’une cellule d’analyse ou de spéculation politique, notre seule préoccupation c’est le business, savoir ce qui va se passer pour les entreprises», explique Nicolas Narcisse, vice-président exécutif de Elan-Edelman.Si l’agence disposait déjà d’un pôle affaires publiques, le contexte a obligé la direction à enrichir cette offre. «Il y a une sorte d’anxiété de la part de nos clients qui s’interrogent sur leur avenir. De plus, nous publions chaque année le Trust Barometer, étude qui a révélé en 2016 qu'il y a de grosses attentes de la part des Français vis à vis des entreprises. Ces deux facteurs conjugués nous ont poussé à créer cette cellule», précise le vice-président exécutif. Le bureau est disponible pour les clients de l’agence mais aussi pour les entreprises extérieures, et permet de leur apporter «une vision plus claire sur les programmes des candidats et de scénariser ce qui se passerait si tel ou tel candidat venait à être élu». Pour ce faire, l'entité s'est dotée d’un outil de veille spécifique et d’une équipe de 15 collaborateurs de l’agence qui maitrisent les sujets politiques ou de crise. «Ce sont des gens qui ne travaillent pas ensemble d’habitude, uniquement des volontaires. L’idée est de former une “task force”.» 

Les précédents Brexit et Trump

Chapeautée par Nicolas Narcisse et Stéphane Harrouch, directeur associé chargé des affaires publiques, la cellule est composée des équipes de Edelman Intelligence, cabinet d’étude de l’agence, mais aussi d’une coordinatrice, d’experts métier et d’analystes qui font de la veille ou observent la situation au regard de leurs clients. Ils travaillent en lien avec les équipes de Bruxelles, Washington et Londres, qui ont déjà eu affaire à des situations similaires avec le Brexit et l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Des discussions pour créer des études spécifiques avec ces bureaux internationaux sont en cours.Le Bureau politique sera ouvert pendant 200 jours –100 jours avant les élections et 100 jours après–, qui correspondent à la période où les principales décisions sont généralement prises. «Quoi qu’il se passe dans 200 jours, tout aura changé dans notre pays.» Voilà qui donne des sueurs froides…

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