Prix
Le festival des Chatons d’or, dont Stratégies est partenaire cette année, lance sa sixième édition sur le thème de l'engagement sociétal. Son directeur Laurent Allias, cofondateur de l'agence Josiane, revient sur ce concept consacré à la nouvelle économie créative.

Comment sont nés les Chatons d’or ?

Laurent Allias. C’était il y a six ans, en marge du Festival de Cannes, que nous en avons eu l’idée avec Maxime Verner [actuellement éditeur de Forwards]. Le lendemain, nous étions chez Jacques Séguéla qui a tout de suite compris et adhéré au projet. Nous l'avons lancé officiellement à Cannes. Nous avons eu 1500 tweets le premier jour. Au départ, rien n’était organisé, nous faisions tout sur le tas, mais l’événement a doublé de volume chaque année, si bien que l’an dernier, nous étions 1000 à Bobino et on a reçu 2600 créations.



Quel est le concept de l’événement ?

L.A. Il est entièrement gratuit et ouvert à tous, pas seulement les jeunes. Etre un Chaton d’or, c’est avant tout un état d’esprit, Jacques Séguéla est le plus Chaton d’or d’entre nous ! Ce sont les marques et les écoles qui financent et les médias apportent de la visibilité. En tout, nous avons une dizaine de partenaires. Ce n’est pas du tout un modèle qui rapporte de l’argent, l’intérêt est d’avoir une approche «politique», autrement dit de faire émerger des idées et des talents.



Est-ce que des gagnants aux Chatons d’or se sont particulièrement fait remarquer depuis ?

L.A. La toute première gagnante était Marie Duval, elle avait imaginé le projet «Omar m’a sauver» pour le don du sang et aujourd’hui elle est dans de nombreux projets engagés et grandes causes. L’an dernier, Quentin Perraudeau s’est démarqué avec Percko, une start-up qui propose un T-shirt qui lutte contre le mal de dos et Loïc Hubert qui écrit désormais des vidéos pour des Youtubers.



Quel est le concept de cette année ?

L.A. Pour 2017, le thème est l’engagement sociétal. On a dégagé huit champs de la société et dans chaque champ on décernera 2 ou 3 Prix. Il faut rappeler que ce qui est présenté aux Chatons est majoritairement du ghost ou des projets qui n’ont pas été diffusés, notre devise est de montrer ce qu’on ne voit pas, et pas nécessairement de la publicité.

On lance aussi notre nouvelle signature : Festival de la nouvelle économie créative. Avant, on se centrait sur l’idée, cette année le but est de créer des ponts entre les champs de la société.



Pour ce faire, vous lancez une campagne …

L.A. Oui, une campagne sur l’engagement basée sur le «nés pour créer», parce que le chaton symbolise la naissance, le commencement. La campagne a été conçue par Josiane, elle sera diffusée dans le métro, en presse et sur le digital dès mi-avril. Les visuels, représentant un poing levé, sont un clin d’œil au siège historique du PCF où se tiendra la soirée de remise des Prix.



Comment se déroulera cette soirée du 13 juin ?

L.A. Elle aura lieu à l’espace Niemeyer dès 18h30. Il y a plusieurs espaces différents où il y aura des corners réservés à nos partenaires (dont Stratégies), une exposition sur l’engagement avec Adobe Stock et tous les gagnants des cinq dernières éditions et huit keynotes animées par des personnalités engagées, aucun publicitaire. Ensuite viendra la cérémonie de remise. Cette année, il y a deux jurys d’une quinzaine de personnes, qui mélangent annonceurs, créatifs, experts, institutionnels et journalistes. Ils seront présidés par Gabriel Gaultier.

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