Prix Stratégies des jeunes créatifs
Dernier team en lice pour le Prix Stratégies des jeunes créatifs, Laëtitia Baillat et Elise Bouis sont captivées par le digital et incollables des réseaux sociaux.

Passionnées de digital, Laëtitia Baillat, vingt-sept ans, et Elise Bouis, vingt-cinq ans, n’ont pas choisi leur parcours au hasard. Après des débuts chez Marcel, où elles s’amusent à faire parler les P’tits Fruits stars d'Oasis, elles rejoignent Buzzman et accompagnent Burger King. Elles quittent l'agence pour Isobar, rejoignent ensuite Publicis Conseil pour la quitter quelques mois plus tard. «Ce n’était pas du tout notre expertise et nous rêvions d’intégrer We are social. Nous avons harcelé le directeur de création pour qu’il nous embauche!»

Opération réussie. Aujourd’hui dans cette agence, elles s’inspirent des plateformes sociales, en particulier Instagram et Pinterest, où elles suivent attentivement Asap Rocky, Girlz Pop et Stephen Mcmennamy. Les photographes et illustrateurs aussi les passionnent, en tête Alice Moitié et Arthur Delloye.

Dernièrement, Laetitia et Elise ont admiré la campagne «Undeniable» pour Sick Kids. «Le film montre les enfants malades comme des combattants et non comme des victimes, il n’y a pas de pathos.» Et en France, elles placent en tête la réponse sur-récompensée «Who is the king» de Burger King à McDonald’s, conçue par Buzzman, et «Like my addiction», campagne de BETC pour Addict Aide, réalisée sur Instagram.

 

Google «Curio-cité». «C’est la première création que nous avons sortie chez We are social. Il y avait une campagne sous forme de documentaire sur Paris, mise en place par AKQA en collaboration avec le photographe David de Rueda, et nous devions en concevoir le pan social. Nous avons utilisé Instagram et choisi des influenceurs spécialisés dans la photographie urbaine qui ont fait des clichés de Paris et ont ensuite raconté l’histoire derrière leur photographie via le compte Curio-cité de Google. Nous avons utilisé Instagram comme une plateforme sonore.»

Jean-Louis David «Free hair don’t care». «Jean-Louis David lançait une nouvelle gamme de produits et voulait cibler les 14-25 ans, mais sans budget médias. Nous sommes parties du concept “hair face”, qui consiste à considérer que les cheveux sont tellement le reflet de notre humeur qu’ils peuvent cacher une partie de notre visage. Nous avons fait appel à quatre influenceuses pour un concours sur Instagram qui permettait de rejoindre le Girls Squad. Puis nous avons créé cinq films ludiques – un pour chaque produit – avec nos influenceuses et la gagnante du concours, qui illustraient les situations auxquelles répondent les produits de la nouvelle gamme

Oasis Print. «Nous étions en stage chez Marcel, à l’époque, c’était juste après la série «L’Effet Papayon» sur laquelle nous avons un peu travaillé. La marque n’avait plus beaucoup de budget, mais voulait faire de l’affichage pour l’été via une série de trois visuels. Npous avons repris ses fruits emblématiques accompagnés de jeux de mots. C'était la première fois que l'on travaillait avec un studio 3D et la première fois également que nous avions autant de liberté sur une campagne, on nous a laissé beaucoup d’autonomie.»

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