communication
Trois des douze agences du collectif affichent depuis six mois un portefeuille riche de nouveaux clients, la plupart ravis aux grandes enseignes.

Loin des effets d'annonces des grands groupes de communication et de leurs stratégies mondiales présentées sur Power Point, un collectif d'agences fait discrètement son chemin et commence même à tailler des croupières aux gros acteurs du marché. Réunies depuis 2003 au sein de la Maison de la communication à Levallois-Perret, 12 agences (240 salariés, 23 millions d'euros de marge brute) se targuent de réunir sous un même toit toutes les expertises du secteur.

Trois d'entre elles notamment, Plan Net (Web), Dufresne Corrigan Scarlett (publicité) et Génération Média (conseil et achat médias), affichent depuis octobre 2009 le gain de 14 nouveaux clients. «Soit plus de 20% de marge brute additionnelle», lance Franck Lachaize, directeur général de Dufresne Corrigan Scarlett. Parmi ces gains: Evian (relation client et numérique) face à BETC et Wunderman, 1688, le futur portail de courtage d'assurances du Groupe Figaro contre Digitas, Melvita de L'Occitane face à V (publicité et design), Sergent Major (publicité et média), marque ravie à la barbe de Zenith-Optimedia ou encore Simyo gagné face à Buzzman.

«Le fait de proposer une offre indépendante réunissant à la demande média, marque, création et numérique est une alternative aux grands groupes qui convainc de plus en plus d'annonceurs», assure Olivier Bouas-Laurent, directeur général délégué de Génération Média. «Ce succès, nous le devons aussi à notre système de partenariat qui rémunère en partie les principaux dirigeants des agences partenaires de la Maison de la communication en fonction des résultats de l'ensemble», conclut Olivier Bronner, président de Plan Net.

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