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Un an après son lancement en France, l’enseigne dirigée par Sylvain Thirache a pris de l’ampleur et étoffé son portefeuille.

Le 6 mai dernier, au 12 de la rue du Sentier, à Paris, l'inauguration des nouveaux locaux de Sid Lee Paris, à quelques mètres des précédents, a fait pas mal de bruit. Les voisins s'en sont même plaints. Pourtant, c'est dans une discrétion exemplaire et des locaux aussi studieux que lumineux que travaillent désormais les vingt-cinq salariés de l'agence. Un an après son lancement en France, l'atelier parisien de l'enseigne canadienne dirigé par Sylvain Thirache, ex-DDB, a bien grandi.

En plus de ses clients «historiques» engrangés ces derniers mois, comme Ubisoft, Adidas Originals (cf. Stratégies n°1592) ou le Mondial de l'automobile, Sid Lee Paris a également mené des opérations pour Coca-Cola, 1664 et Grimbergen. L'agence a aussi été préférée à Anomaly pour le lancement du téléphone anglais Inq, un mobile équipé pour les réseaux sociaux, sorte de Blackberry conçu sur mesure pour les 16-24 ans.

Déjà présent depuis un an et demi dans une dizaine de pays, Inq a été lancé fin juillet au Canada avec l'appui de l'agence parisienne, d'où une campagne très rock'n roll centrée sur l'affichage et Internet avec des films viraux hilarants tournés à Los Angeles. Une posture néopunk exprimée dans la signature «Wild is calling». Pour l'occasion, Sid Lee a ouvert un quatrième bureau, à Toronto. Inq, lancé dans les semaines à venir en Grande-Bretagne, ne prévoit aucun déploiement en France.

Enfin, Sid Lee Paris est actuellement en compétition pour la campagne de lancement, en décembre, de la Gaité lyrique sur les cultures numériques et les musiques actuelles. Un zeste de «french touch» qui compléterait à merveille le portefeuille à forte dominante internationale de Sid Lee Paris.

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