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En deux ans, cette hotshop créative a réussi à se faire une petite place sur le marché en prônant entre autres une rémunération indexée sur le chiffre d'affaires généré par ses campagnes.

Quel est le point commun entre la banane antillaise, qui affiche dans la presse son engagement pour une agriculture durable, et le site de ventes privées de vins en ligne ventealapropriete.com, qui s'offre actuellement une campagne de notoriété à la radio? A priori aucun, si ce n'est Circus Paris, l'agence qui a signé ces deux campagnes.

Créée en 2008 par quatre créatifs qui se sont connus chez Leagas Delanay et Machination (Patrice Chatelain, Christel Exner, Alexandre Lamétrie et Benoît Pellé), Circus Paris compte aujourd'hui sept associés, avec les arrivées l'an dernier de Nicolas Bard (ex-Né Kid et Change), de Guillaume Choupas et Cécile Gradeck, deux patrons de l'agence digitale Treizième Heure.

Un niveau de pourcentage défini

Comptant désormais une quinzaine de collaborateurs, l'agence a la particularité de se faire rémunérer quasi exclusivement via un pourcentage du chiffre d'affaires généré par ses campagnes. Chaque contrat avec l'annonceur définit le niveau de pourcentage (2% à 10% en moyenne), l'accord sur le choix d'autres prestataires de communication et l'obligation d'un investissement minimum.

«Quand on adopte ce type de modèle, on ne laisse rien passer», assure Nicolas Bard, pour qui Circus Paris est ainsi payée jusqu'à deux fois plus qu'avec le système de rémunération classique aux honoraires et aux commissions. Ce modèle peu répandu en France connaît quelques émules à l'étranger, comme Anomaly aux États-Unis, Uluru aux Pays-Bas ou Underdog en Grande-Bretagne.

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