création
L’ancien coprésident de Marcel veut relever le défi de la création au sein de Grey Paris, une agence qui a du mal à trouver un second souffle.

Tourner la page de «l'époque Andrea Stillacci». Voilà ce que tente de faire, depuis un an, Grey Paris (WPP). Un défi compliqué au vu du jeu de chaises musicales au sein de l'agence. Arrivé il y a à peine six mois à la direction de la création, Vincent Vella (ex-BETC 4D) est déjà reparti. Cette fois, c'est dans le recrutement de Frédéric Témin, ancien coprésident de l'agence Marcel (Publicis), que le président de Grey Paris, Frédéric Wolff, place tous ses espoirs. «Même si l'agence est sortie des écrans depuis une petite année, une belle équipe est en place et celle-ci a très envie de renouer avec le succès», explique Frédéric Témin. Et d'ajouter : « C'est la première fois que je suis bien accueilli en arrivant dans une agence, alors ça motive... ». Et de la motivation, il va en falloir pour relever le challenge qui attend Grey Paris.

Fort de budgets comme ceux de Procter & Gamble, Findus ou Glaxo Smith Kline, l'agence souhaite étendre son portefeuille de marques. Engagée actuellement dans six compétitions, Grey Paris embauchera avant la mi-mars une directrice du développement. Pour relancer l'agence sur le marché, David Patton, président Europe de Grey, confirme l'envie du réseau d'«investir sur des nouveaux talents créatifs», malgré le passage difficile du bureau parisien. Cet ancien directeur marketing monde chez Sony, qui a travaillé sur les célèbres campagnes «Paint» et « Balls » avec Fallon, veut mettre le client au centre des préoccupations des créatifs. Une volonté partagée par Frédéric Wolff, ex-Nissan et Groupe Novembre. Grey Paris entre donc dans une nouvelle époque dont «on verra les premiers effets d'ici à dix-huit mois», promet Frédéric Témin.

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