Conférence
Les Napoléons, dont la première édition aura lieu en janvier 2015, se positionnent comme un programme relationnel hybride à destination des acteurs de l'innovation. Un événement dont Stratégies est partenaire.

Un «événement» de plus sur le circuit, mais pas seulement. Aux yeux de leurs promoteurs, les Napoléons, dont la première édition aura lieu à Val d'Isère du 14 au 17 janvier 2015 (1), présentent une double spécificité sur un circuit déjà assez encombré. Il s'agit en premier lieu d'«un programme relationnel hybride, physique et numérique» devant être animé tout au long de l'année. «A la fois un Davos et un Linked In», résume Mondher Abdennadher, créateur en 2014, avec Olivier Mouliérac, de la société Momentum, maison mère des Napoléons.

 

La cible de ce programme relationnel est «la communauté B to B des Innovative Communications Players», selon l'expression des deux associés, à savoir des professionnels impliqués dans l'innovation dans les univers de la technologie, des télécoms, de la communication, du marketing, des médias, des contenus, de la culture...

 

C'est bien l'autre singularité de cette initiative: la cible visée n'est «pas verticale mais horizontale». «Les organisations en silos ralentissent le mouvement vers l'innovation, commente Mondher Abdennadher. Il faut en sortir, et les Napoléons ont pour ambition de développer le partage, l'échange, les passerelles entre les générations, les métiers, les visions de la création de valeur.»

 

Une communauté digitale de 600 académiciens

 

La première manifestation physique des Napoléons sera l'«Innovative Communications Summit» de janvier prochain. Pendant trois jours, rencontres «one-to-one» le matin, «lunch & learn», ateliers dans l'après-midi et séances plénières dans la soirée rythmeront l'activité des 300 à 500 participants attendus.

 

Côté speakers, les organisateurs ont cherché à renouveler l'exercice. Parmi les noms annoncés figurent ainsi Marc Lichte (patron du design chez Audi), Samantha Barry (responsable "social news" de CNN), Meredith Stiehm (showrunner et productrice sur Homeland et The Bridge), Paul Smith (vice-président Europe, Moyen-Orient et Afrique de Salesforce), Eyabo Macauley (responsable de la publicité pour l'Europe chez Shazam Entertainment), Nicholas Felton (designer, spécialiste de la data visualisation)...

 

Après Val d'Isère, d'autres manifestations physiques sont prévues, notamment un «Summit» estival, dans le sud de la France, davantage centré sur la création, l'image et les contenus. Et tout au long de l'année, les Napoléons ont vocation à proposer des conférences.

 

Avec comme point d'ancrage le site internet www.lesnapoleons.com et sa plateforme de mise en relation, le volet numérique des Napoléons comprend un travail sur les réseaux sociaux (notamment une page entreprise et un groupe privé sur Linked In), une application «nAPPoleons» prochainement en ligne et l'animation d'une communauté digitale, l'«Innovative Communications Academy» (actuellement quelque 600 «académiciens», invités ou cooptés).

 

Modèle économique mixte

 

L'ensemble est soutenu par un «board» de fondateurs présidé par Anne Lauvergeon et composé de Marie-Laure Sauty de Chalon, Jean-Jacques Aillagon, Henri Seydoux, Jean-Marie Dru, Takis Candilis et Xavier Couture.

 

Majoritairement détenue par Mondher Abdennadher et Olivier Mouliérac, la société Momentum repose sur un modèle économique mixte: valorisation d'une communauté, d'un réseau social; valorisation du métier de l'événement. Les recettes du «Summit» doivent provenir pour une moitié sur les inscriptions et accréditations, et pour l'autre moitié sur les partenariats signés avec Google, American Express, Audi, La Poste, SNCF, Tempora Prod, Richard Mille, Ecole de la communication de Sciences Po, The Family, Ingeniux Europe. Enfin, Les Napoléons ont été placés sous la parrainage du ministère de la Culture et de la Communication.

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