Parce qu’il a déjà abrité l'une de vos manifestations, que vous y êtes allé en tant que participant, ou parce que la réputation du lieu n’est plus à faire, les raisons ne manquent pas de miser sur les classiques. Le plus souvent bien équipés, répondant à toutes les normes de sécurité, ces valeurs sûres de l'événementiel sont aussi rassurantes pour l’organisateur que pour les participants.
La question se pose assez peu pour les très grandes manifestations, comme les grands salons (automobile, agriculture, aéronautique…), les conventions ou congrès de 3 000 participants et plus, dont le choix est limité et se porte en priorité sur les parcs d’exposition et les centres de congrès répartis sur l’ensemble du territoire. Parmi les quelques nouveautés, le Palais des congrès de Paris Saclay, qui ouvrira en avril, le Paris Convention Centre, inauguré en novembre 2017 à la Porte de Versailles, à Paris, ou encore la Cité des congrès de Valenciennes, inaugurée en janvier 2017.
À cela s'ajoutent des lieux d’événements comme les Docks de Paris, situés à Aubervilliers, qui proposent aussi de belles superficies (8 500 m2 d’espaces modulables), ou encore le toit de la Grande Arche de la Défense. Fermé depuis huit ans, le lieu a rouvert ses portes au printemps 2017, offrant au public une vue imprenable sur Paris et le quartier de la Défense.
Parmi les autres grands classiques, on peut citer les salles de spectacles comme l’AccorHotels Arena (ex-POPB, pour Palais omnisports de Paris-Bercy) qui, au-delà des concerts et des événements sportifs, accueille des événements professionnels (jusqu’à 20 300 places), ou la salle Wagram, classée monument historique mais équipée de toutes les technologies et espaces nécessaires pour accueillir de 300 à 1 300 personnes selon les configurations.
La vie de château
On citera enfin les nombreux châteaux et hôtels, particuliers ou non, privatisables pour des manifestations de plus petites tailles. Parmi eux, l’Hôtel de Crillon, rouvert l’été dernier et qui peut accueillir des événements jusqu’à 220 personnes, ou encore l’Hôtel Salomon de Rothschild ou le 49 Saint Dominique, situé à deux pas des Invalides, dans le quartier des ministères, et qui peut recevoir jusqu’à 600 personnes.
Si l’on peut toujours reprocher à ces lieux leur manque d’originalité, « elle est une notion toute relative, qui ne fait d’ailleurs pas systématiquement partie des briefs, rappelle Sandra Dewitte, présidente d’Espaces à la carte. Certains secteurs, comme celui des cabinets d’avocats, ont leurs habitudes dans des espaces classiques haussmanniens, avec murs blancs et moulures. De plus, ce qui n’est plus une originalité pour les uns peut encore l’être pour ceux qui ne sont encore jamais venus dans tel ou tel lieu. »