Résultats
Après un premier trimestre encourageant, le groupe français a dévoilé une baisse inattendue de son activité (-2,1% de chiffre d'affaires à périmètre et taux de change constants) au deuxième trimestre. Un simple contretemps à en croire Publicis.

Publicis a publié ce jeudi 19 juillet ses résultats semestriels. Et à l’instar du numéro deux mondial Omnicom, dont la publication mardi de résultats inférieurs aux attentes (chiffre d'affaires en hausse de seulement 1,8% à 3,85 milliards de dollars au deuxième trimestre avec une nouvelle diminution de près de 1% de ses recettes en Amérique du Nord) a coûté cher en Bourse, la performance du groupe de communication français au deuxième trimestre a déçu. Alors que le marché tablait sur une nouvelle progression du revenu, dans le sillage du redressement noté depuis un an (+1,6% au premier trimestre), le chiffre d'affaires a reculé significativement à périmètre et taux de change constants, à hauteur de -2,1% pour un total de 2,2 milliards d'euros.

Objectifs annuels maintenus

Une contreperformance que le groupe attribue essentiellement à deux aléas conjoncturels -«une base de comparaison plus difficile et une incertitude relative à la mise en œuvre du RGPD affectant notre revenu net en Europe»- mais aussi à «une difficulté opérationnelle dans notre activité très volatile de représentants commerciaux dans la santé aux États-Unis», comme l’explique dans un communiqué Arthur Sadoun, évoquant un «impact sur l’activité de Publicis Health de l’ordre de 30 millions d’euros». Et le président du directoire de conclure: «Au global, nos résultats financiers du premier semestre, conjugués à notre performance (…) en new business dont la montée en puissance est attendue au deuxième semestre, nous rendent confiants sur notre capacité à délivrer nos objectifs d’amélioration de la croissance organique et de progression de notre taux de marge opérationnelle en 2018 par rapport à 2017». Publicis confirme ainsi être en mesure de tenir les promesses faites lors de l'annonce en mars de son plan à horizon 2020, à savoir une progression de sa marge et une croissance organique supérieure à celle de l'an dernier (+0,8%).

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