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Déportée à Auschwitz en 1944, Eva Heyman, petite fille hongroise de 13 ans, a laissé derrière elle un journal intime relatant ses derniers mois de vie. En mémoire des victimes de l’Holocauste et pour toucher la jeune génération, son témoignage a été adapté en stories Instagram par Leo Burnett Israël sur le compte dédié @eva.stories.

75 ans se sont écoulés depuis la mort d’Eva Heyman, petite fille juive victime du nazisme durant la Seconde Guerre mondiale. À l’occasion des commémorations de l’Holocauste, qui ont débuté le 1er mai en Israël, un docufiction de 70 minutes relatant la vie de la jeune fille dans le ghetto de Nagyvárad (Hongrie) a été publié sous forme de cinquante stories sur le compte Instagram @eva.stories. Ces stories ont été postées toutes les trente minutes le 1er mai sur le réseau social et sont toujours visionnables sur le compte. 

La campagne «Eva's Stories» est une commande de l'homme d'affaires israélien Mati Kochavi et de sa fille, Maya Kochavi, qui ont investi plusieurs millions de dolars dans ce projet commémoratif. «Nous nous sommes demandé ce qu’il se serait passé si Eva, au lieu d’avoir un stylo et du papier pour écrire son journal, avait eu un smartphone et Instagram. C’est comme cela que nous avons eu l’idée de tourner l’entièreté du film au smartphone ou avec une caméra qui recrée l’illusion d’un smartphone, avec une adolescente qui tient toujours la caméra, et le film entièrement tourné depuis sa perspective. L’idée était de recréer l’environnement dans lequel Eva a évolué et de photographier ce qu’elle aurait supposément pu partager à ses amis», explique Mati Kochavi dans un communiqué. 

Menée par l’agence Leo Burnett Israël, cette campagne est un succès : @eva.stories comptabilise déjà 1,3 millions d’abonnés. 

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