Achat médias
Face à quatre autres candidats, Publicis remporte «entre la moitié et les deux tiers» du budget média mondial du géant américain Disney. Le groupe sera chargé du budget publicitaire mondial des parcs, de Disney+ et des investissements publicitaires des studios à l'international.

Publicis a remporté une part importante du budget média mondial du géant américain Disney, selon une note interne consultée lundi 14 octobre par l'AFP, quatre jours après avoir dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance en raison de ses résultats aux États-Unis.

Le groupe français de publicité a remporté les deux tiers d'un budget total d'environ 3 milliards de dollars, selon une source proche du dossier, au terme d'une compétition de quatre mois avec Dentsu, Omnicom, Havas et Horizon.

Selon cette même source, le groupe, qui ne s'occupait plus que d'une partie de communication de la chaîne sportive ESPN, propriété de Disney, sera chargé du budget publicitaire mondial des parcs à thèmes de la firme et de l'offre de streaming Disney+, ainsi que des investissements publicitaires des studios à l'international (plus réduits qu'aux États-Unis).

Prévisions de croissance à la baisse

Pour le président du directoire de Publicis Groupe Arthur Sadoun, cité dans une note interne que l'AFP a pu consulter, «Disney est la dernière preuve que notre modèle, qui allie données, créativité, médias et technologie (...) est exactement ce que nos clients souhaitent».

Cette nouvelle tombe à pic pour Publicis, qui a annoncé jeudi 10 octobre revoir largement à la baisse, pour la deuxième fois en un an, ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020, en raison notamment de la perte de contrats publicitaires traditionnels aux Etats-Unis, pays dans lequel il réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires. A l'occasion d'un troisième trimestre jugé décevant, l'objectif annuel de croissance des revenus pour 2019, à périmètre et taux de change constants, était notamment devenu négatif, à -2,5%, tandis que l'évolution pour 2020 était revue à une fourchette de -2% à 1%, au lieu de 4% prévu initialement.

«Pour le moment, la croissance des activités de transformation digitale des entreprises aux États-Unis n'a pas été suffisante pour compenser le déclin des missions et des projets de court terme», avait détaillé le groupe, qui mise à terme sur ses nouvelles activités numériques pour faire face à la concurrence des géants du numérique sur le marché publicitaire mondial.

Publicis a remporté une part importante du budget média mondial du géant américain Disney, selon une note interne consultée lundi par l'AFP, quatre jours après avoir dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance en raison de ses résultats aux Etats-Unis.

   Le groupe français de publicité a remporté "entre la moitié et les deux tiers" d'un budget total d'environ 3 milliards de dollars, selon une source proche du dossier, au terme d'une compétition de quatre mois avec Dentsu, Omnicom, Havas et Horizon.

   Selon cette même source, le groupe, qui ne s'occupait plus que d'une partie de communication de la chaîne sportive ESPN, propriété de Disney, sera chargé du budget publicitaire mondial des parcs à thèmes de la firme et de l'offre de streaming Disney+, ainsi que des investissements publicitaires des studios à l'international (plus réduits qu'aux États-Unis).

   Pour le président du directoire de Publicis Groupe Arthur Sadoun, cité dans une note interne que l'AFP a pu consulter, "Disney est la dernière preuve que notre modèle, qui allie données, créativité, médias et technologie (...) est exactement ce que nos clients souhaitent".

   Cette nouvelle tombe à pic pour Publicis, qui a annoncé jeudi revoir largement à la baisse, pour la deuxième fois en un an, ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020, en raison notamment de la perte de contrats publicitaires traditionnels aux Etats-Unis, pays dans lequel il réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires.

   A l'occasion d'un troisième trimestre jugé décevant, l'objectif annuel de croissance des revenus pour 2019, à périmètre et taux de change constants, était notamment devenu négatif, à -2,5%, tandis que l'évolution pour 2020 était revue à une fourchette de -2% à 1%, au lieu de 4% prévu initialement.

   "Pour le moment, la croissance des activités de transformation digitale des entreprises aux États-Unis n'a pas été suffisante pour compenser le déclin des missions et des projets de court terme", avait détaillé le groupe, qui mise à terme sur ses nouvelles activités numériques pour faire face à la concurrence des géants du numérique sur le marché publicitaire mondial.

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