ETUDE DE CAS. Pour développer son réseau de franchisés, la société CIG Concept, qui commercialise des cigarettes électroniques, a misé sur la télévision. Muriel Jaouën @Murielja

Objectifs

 

Lancée en 2011 avec une première boutique à Avignon, la marque de cigarettes électroniques CIG Concept s’est ouverte à la franchise en 2013, avec un objectif de croissance soutenue de son réseau dans toute la France. Fin 2013, le patron de l’entreprise, démarché au téléphone par la régie de BFM TV, achète pour la première fois des écrans nationaux: 50 000 euros pour quinze jours de présence. «Cela a été une très mauvaise expérience, à tous les plans: qualité des spots, heures de passage, suivi», explique Grégory Martin, fondateur de CIG Concept. Pour autant, s’il veut développer son réseau dans un marché extrêmement disputé par des offres plus ou moins opportunistes, il n’a pas d’autre choix que d’investir dans des médias d’audience.
 
Moyens

 

En 2014, le réseau de franchises est essentiellement concentré dans la moitié sud du Pays. Échaudé par sa première expérience en télévision, Grégory Martin concentre alors sa communication nationale sur deux axes: le placement de produits dans des clips musicaux (environ 45 000 euros de budget) et la présence dans les salons professionnels (entre 50 000 et 60 000 euros). Où il rencontre Patrick Mouren, le patron de l’agence Média Compact, qui le convainc de réinvestir dans des grands médias. En juillet 2014, CIG Concept est à nouveau présent dans les écrans de télévision, via un programme de sponsoring sur NRJ 12. «Pour la même somme que l’année précédente, nous avons pu orchestrer un véritable matraquage médiatique: cinq semaines de visibilité tous les soirs en prime time», se félicite l’entrepreneur. La marque a récidivé du 24 novembre au 21 décembre 2014 sur D8. En attendant – c’est à l’étude – une prochaine présence sur TF1.
 
Résultats

 

La stratégie de déploiement de l’enseigne paie. Début 2013, CIG Concept comptait trois magasins franchisés. Aujourd’hui, une quarantaine. L’entreprise emploie une cinquantaine de salariés, pour un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros. «Nous sommes dans le Top 3 des réseaux de cigarettes électroniques, en compétition directe avec Clopinet et Vapostore», remarque Grégory Martin. Chaque vague de campagne TV a généré un doublement du trafic sur le site internet de la marque. Quant aux ventes, elles ont augmenté de 30 à 40%. «La télévision a d’évidence rassuré nos clients finaux et consolidé le business de nos franchisés», se félicite le patron de la PME.
 

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