L'aventure a commencé en 2013 pour Alexandre Lebrun, Laurent Landowski et Willy Blandi. Ces trois Français fondaient alors à San Francisco Wit.ai, une technologie permettant d'intégrer à une application un système de reconnaissance vocale. 100 développeurs auraient souscrit à ce service dans les 24 heures suivant sa création.
Après avoir intégré le célèbre incubateur Y Combinator, la start-up a levé en octobre dernier 3 millions de dollars, auprès de différents investisseurs menés par le fonds Andreessen Horowitz. C'est aujourd'hui Facebook qui rachète Wit.ai, pour un montant non dévoilé.
Valorisé 10 millions de dollars a minima
«C'est une accélération incroyable dans la mise en oeuvre de notre projet» écrit Wit.ai sur son blog. La plate-forme, utilisée par plus de 6 000 développeurs dont 99% gratuitement en échange de datas, assure qu'elle restera totalement gratuite.
Wit.ai emploie aujourd'hui une dizaine de personnes et était valorisée en octobre à une dizaine de millions de dollars. «Nous en sommes encore aux premiers pas», assure la start-up, ajoutant que Facebook a les «ressources» pour passer à la prochaine étape.
Le premier réseau social mondial a prévenu fin octobre qu'il continuerait à sortir son carnet de chèques pour racheter des sociétés et nourrir son développement.