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Infectious Media a interrogé les annonceurs sur leur vision du programmatique. En plein débat sur l'extension de la loi Sapin au digital, ces derniers déplorent le manque de transparence du marché.

C’est là le nœud du problème. Selon une étude Infectious Media, si 75% des annonceurs envisagent d’augmenter leurs dépenses en programmatique, les freins ne manquent pas à leur envie. Le premier: le manque de transparence, financière notamment, pour 65% des 200 décideurs digitaux interrogés. Que se passe-t-il avec leur argent? A qui va la valeur ajoutée? Difficile de tout tracer quand les processus font intervenir de 4 jusqu'à 10 intermédiaires.

Deuxième frein, la complexité de l’écosystème, pour 55% d’entre eux. Ensuite, 50% des décideurs interrogés jugent les moyens de mesure appropriés insuffisants. Remarque percutante quand tout le système est basé sur la performance des campagnes...

Enfin, à la quatrième place (45%), le manque de confiance dans la relation avec l’agence. Autant de freins humains qui cristallisent les craintes des annonceurs en matière de programmatique et empêchent le marché de se développer.

Les résultats de cette étude justifient d’ailleurs l’implication du législateur. L’extension de la loi Sapin au programmatique contient ainsi une proposition de décret pour favoriser la transparence auprès des annonceurs. 

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