La justice se prononce ce vendredi sur un recours déposé par diverses associations, mouvements politiques et particuliers contre l'appropriation du mot «républicains» par un seul parti.
Le référé vise à empêcher l'UMP d'utiliser ce nom, au motif qu'«aucune partie du peuple français ne peut revendiquer l'usage exclusif et l'opposer ainsi aux autres Français pour les exclure, même de manière sémantique, du champ politique républicain», peut-on lire dans l'assignation. La pétition «Nous sommes les Républicains» a par ailleurs recueilli près de 22 000 signatures.
Interrogé mercredi 20 mai au soir par Stratégies, lors d'une conférence au King's College de Londres, sur le fait de savoir si «le nouveau nom de l'UMP est un coup de génie marketing de Sarkozy, ou bien une forme d'irresponsabilité politique», Alain Juppé, candidat à la primaire de droite de novembre 2016, a affirmé avec amusement que «répondre à cette question, c'est comme choisir entre la peste et le choléra».
Le vote des militants de l'UMP sur ce nom est programmé pour les 28 et 29 mai.