High-tech
La seconde édition de la Connected Conference, l'un des rares événements européens sur les objets connectés, se tient depuis le 28 mai au Carreau du Temple à Paris. Aperçu.

Après une première édition à la halle Freyssinet en 2014, la Connected Conference, l'un des rares salons européens sur les objets connectés, investit jusqu'au 30 mai le Carreau du Temple à Paris. Elle accueille des start-up et des entreprises spécialisées dans les objets connectés et l’impression 3D. Au menu, conférences, stands des start-up exposantes, et même une maison connectée de 72 m2, qui permet de découvrir et d’expérimenter les applications quotidiennes d’une cinquantaine d’objets connectés déjà commercialisés.

Un événement de plus autour de cet eldorado économique: selon les dernières prévisions de l’institut GFK, publiées le 28 mai, 1,8 million de produits wearable (montres et autres trackers d’activité) devraient se vendre en France cette année, et 72 millions dans le monde. L'institut prévoit plus de 30 objets connectés par foyer en 2020, et des ventes qui pourraient grimper à 2 milliards d’unités dans l’Hexagone d’ici là.

Accessoires connectés Bosch

Dans les travées du salon, sorte de petit frère européen du CES de Las Vegas, on découvre des acteurs divers. Par exemple l’allemand Bosch (6500 salariés en France), connu comme équipementier pour l'industrie automobile et l’électroménager, qui se diversifie depuis deux ans dans les accessoires connectés. Il présentait ainsi un vélo connecté et électrique de la marque haut de gamme Nyon, pour lequel il a conçu un véritable ordinateur de bord, lié à une application mobile, Ebike Connect, et une batterie électrique. Il dévoilait aussi une Jaguar, dont il a conçu le tableau de bord connecté.

Impression 3D

Autre segment prometteur, mais très discret en France, l’impression 3D, qui commence elle aussi à se doter de fonctions de connectivité. Bosch dévoilait ainsi sa première imprimante 3D, qui devrait être commercialisée sous sa marque d’outillage Dremel à partir de septembre 2015 dans des grandes surfaces spécialisées telle que Darty. Prix de vente annoncé: 5 000 euros.

Le géant américain Autodesk, qui commence à s’implanter en France (il y compte 100 salariés) dévoilait aussi des nouveautés, comme cette imprimante 3D destinée aux bijoux, Ember, commercialisée pour près de 6 000 dollars. Ou le prototype de vélo connecté Solid Bike, présenté pour la première fois. Sa particularité: ce vélo entièrement en titane est imprimé en 3D. Connecté, il est relié à une appli mobile qui comporte une carte de navigation avec les centres d’intérêt de la ville, et signale les pièces éventuelles à changer.

Autodesk cherche aussi à développer les partenariats avec les start-up, par exemple en les poussant à utiliser ses imprimantes et sa plateforme logicielle. Il a ainsi accompagné la jeune pousse française Plume Labs, qui présente un prototype d’objet connecté permettant de mesurer la pollution dans la maison, et de la suivre avec une appli mobile.

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