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A l'instar de Booking.com, le site de réservation en ligne Expedia, désavoué récemment par la justice française et dont les pratiques font l'objet d'investigations en Europe, a décidé d'assouplir ses contrats avec les hôteliers européens. A compter du 1er août et pour une période de cinq ans, le groupe américain va notamment renoncer temporairement aux clauses les plus controversées qu'il a imposées à ses «partenaires» dans l'espoir que les autorités de la concurrence européennes vont clore leurs enquêtes.

Expedia va notamment abandonner les clauses dites de «parité tarifaire», de «disponibilité» et d'«alignement automatique».
La première interdit aux hôteliers de vendre directement leurs chambres moins chères que sur les sites de réservation. La troisième permet à Expedia de baisser les prix sur son site si l'hôtelier baisse les siens. Ces deux clauses ont été jugées «déséquilibrées» par la justice française en mai et avaient été très critiquées en avril par les Autorités de la concurrence française, italienne et suédoise.

La clause «de disponibilité» est, elle, le fait de laisser à Expedia les dernières chambres disponibles. La justice française l'avait pourtant validée, estimant qu'elle était la «contrepartie de la visibilité» offerte à l'hôtelier par le site internet.

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