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Le champion de judo est la vedette d’un troisième film publicitaire pour Powerade. Teddy Riner enchaîne les sponsors, mais de manière très raisonnée.

Finalement, Teddy Riner ne devrait jamais quitter les tatamis. Après des essais, manqués, au saut à ski, à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, et dans les buts d’une équipe de foot pour la Coupe du monde, c’est sur un terrain de rugby que tente de se lancer l’octuple champion du monde de judo. Un challenge raté et une nouvelle fois piloté par Powerade. La marque de boisson pour le sport de Coca-Cola présente son troisième film avec son ambassadeur sportif préféré.

A l’approche du mondial anglais, dont le groupe est partenaire (comme pour les JO et la Coupe du monde de foot), Powerade lance Teddy Riner dans le monde de l’Ovalie. Dans le vestiaire d’un stade, il se concentre avant d’entrée sur le terrain afin d’en découdre avec ses adversaires… avant d’être stoppé net par un service d’ordre forcément costaud pour museler un quintal de muscles.

Aucun souci d'image

Le film, diffusé de manière virale sur les réseaux sociaux, notamment la page Facebook de la boisson, a été tourné début avril, en France, à Issy-les-Moulineaux, dans un stade à deux pas du siège de Coca-Cola France, et à Jean-Bouin, qui accueille les matchs du Stade français Paris. Une nouvelle fois, il ne montre pas le champion sous son meilleur profil. Pas grave. «Si je n’ai pas peur de casser les codes? Non, je n’ai pas peur d’y aller, affirme le champion. C’est ma personnalité. J’aime rigoler et plaisanter. Je suis comme cela dans la vie, donc ce doit être pareil dans la publicité. Pour l’instant, je n’ai pas l’impression d’avoir égratigné mon image.»

Maître des tatamis, Teddy Riner est aussi une bête de pub. Le champion enchaîne les contrats: Powerade, donc, mais aussi Renault, Adidas, Cloudwatt et Pitch. «Tous ces produits collent à mon image et je les utilise, même, assure le judoka. Mon papa, par exemple, a toujours eu des Renault, et ma maman m’achetait des Pitch quand j’étais petit. Quant à Powerade, j’en bois depuis que je suis cadet. Il faut que j’aie l’habitude d’utiliser les produits, sinon cela ne collera pas.»

Fixer les limites

Dans Le Journal du dimanche, le champion, l’un des sportifs français le mieux rémunéré, confie avoir refusé des partenariats pour une marque de fenêtres, des goûters pour enfants et un opérateur téléphonique. Il aurait aussi dit non à un très gros chèque d’une fédération américaine de sport de combat extrême.

On atteint là les limites que le champion ne souhaite pas dépasser avec un sponsor, «comme de poser nu», rigole-t-il aussi. «Quand on adhère à un projet il faut le faire bien, reprend Teddy Riner. Il faut que la marque colle à mon image, que cela ne l’entache pas et signer pour, au moins, une olympiade [quatre ans]. Je ne veux pas devenir un homme sandwich.» S’associer à une belle marque horlogère, en revanche, lui ferait plaisir. Le message est lancé.

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