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Pour promouvoir les qualités techniques et de confort de son pick-up Navara, le constructeur japonais a confié à l'agence Digitas-LBI une série de films web façon «life hacks».

Une bétonnière en panne, une tonne de gravas à décharger dans un camion inaccessible, une station de lavage improvisée, une partie de golf sur quatre roues... les derniers films web de Nissan Europe pour promouvoir son nouveau pick-up Navara empruntent allègrement à l'univers des «life hacks», ces trucs et astuces qui font le bonheur des internautes. Chaque spot met en avant de façon décalée une des fonctionnalités du véhicule (caméra de recul, mode 4x4, capacité de chargement de 1 tonne et traction de 3,5 tonnes).

Professionnellemment très dépendants de leur pick-up, les possesseurs de Nissan Navara, notamment des artisans et patrons de PME, s'en servent aussi dans leur vie de tous les jours. C'est ce double usage travail-loisir que le constructeur et son agence Digitas-LBI/Publicis Groupe (production: Wanda) ont souhaité souligner dans cette campagne relayée sur les réseaux sociaux depuis le 25 janvier et pendant six semaines en Angleterre, France, Allemagne, Espagne, Italie, Suède et Hongrie. 

Quatre films en moins de deux

Tournée sur un vrai chantier en Hongrie, cette série de films («Navara Hacks»), mettant en scène un groupe d'ouvriers, de contremaîtres et d'ingénieurs, a dû faire face à de sacrées contraintes. De temps d'abord, avec deux jours et deux nuits seulement pour réaliser quatre films: «Pour des raisons d'optimisation budgétaire, le film de marque de TBWA, la séance de photo shoot et nos films web ont été réalisés à la suite dans le même lieu sur une période totale de deux semaines», explique Frédéric Roux, directeur de création de Digitas-LBI. De météo aussi: «Le temps a été très difficile, nous avons travaillé dans 30 cm de boue avec des bourrasques de vent et la nuit tombait dès 16h30-17h.» 

Autre contrainte, technique cette fois, «comme nous avions décidé d'adopter les codes de la vidéo amateur, il a fallu faire en sorte de ne pas avoir de continuité sonore entre les scènes, de ne pas respecter la sacro-sainte règle des 180° qui assure une cohérence des plans, de s'interdire tout plan trop sophistiqué comme une vue aérienne ou encore de prévoir le positionnement du personnage qui filme, en tant qu'acteur lui-même de la scène, et cela tout en montrant la voiture sous certains angles...», raconte Frédéric Roux. 

Caché dans la benne

L'utime obligation aura été de réaliser un montage et une scénarisation adaptés aux exigences de ce type de films diffusés sur les réseaux sociaux. «En privilégiant une diffusion non pas via You Tube mais en “native Facebook”, pour une consultation directe avec un lancement automatique de la vidéo, il était impératif d'accrocher l'internaute dès les premières secondes. D'où le parti-pris de filmer avec un téléphone portable, de faire en sorte que le personnage s'adresse d'emblée et directement à l'internaute et de montrer le stunt [l'action principale du film] dès le début. En fait, tout est monté à l'envers», relate Frédéric Roux. Sans parler des petites anecdotes du genre technicien caché dans la benne du Nissan Navara pour pousser avec ses pieds les rochers (en polystyrène)... trop légers pour dégringoler tout seuls.

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