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Les bébés d’Evian sont de retour. Après la danse, ils se mettent au surf dans un paysage de carte postale et dans une ambiance très détente. Mais le tournage a été, lui, très contraint.

Nouveau chapitre dans la saga des bébés Evian, débutée en 1998 avec «Le Ballet» et toujours signée BETC. Plus narratif que les précédents films, «Baby Bay» (sorti le 20 avril) met en scène un surfeur qui s’échoue évanoui sur une plage paradisiaque. Sur la chanson «Kokomo» des Beach Boys interprétée par Lilly Wood and The Prick, il se réveille au sein d’une communauté de surfeurs très très jeunes et finit par découvrir leur secret: l’eau Evian. «La marque voulait réintroduire ses bouteilles dans le film», afin d’illustrer plus clairement sa signature «Live Young», explique la conceptrice-rédactrice Valérie Chidlovsky.

En plaçant ce nouvel épisode dans un décor de surfeurs, dont l’état d’esprit et le mode de vie reflètent le positionnement jeunesse de la marque, l’agence a pu donner un coup de frais à cette saga. «Après la ville [dans “Baby & Me” en 2013], ce décor naturel nous a permis de donner de nouveaux caractères aux bébés», continue Agnès Cavard, directrice artistique de BETC.

Véritables héros de ce spot, les bébés ont cette fois-ci été filmés dans un environnement réel et non pas en studio, sur fond vert, afin que leurs expressions soient les plus justes possible. Durant une semaine, une quarantaine de bébés, leurs parents et l’équipe de tournage ont donc investi une plage d’Afrique du Sud.

Pour que ces bébés, âgés entre 6 et 9 mois, regardent dans la bonne direction, l’équipe a redoublé d’ingéniosité, en attirant notamment leur regard avec des «objets colorés, gros, bruyants», comme une peluche ou une fausse fleur avec une tige d’au moins un mètre. «Le plan des trois filles qui suivent du regard le héros a été fait en plusieurs fois. Le réalisateur James Rouse a d’abord filmé le surfeur adulte, puis il a fait un plan pour chacune des petites filles», détaille Agnès Cavard.

Prise directe

Par ailleurs, tous les mouvements de caméra étaient répétés en amont afin que les bébés ne prennent la pose qu’une fois l’équipe prête. Car difficile, voire impossible, de tourner plusieurs fois la même prise. D’abord parce qu'ils ne restent pas facilement en place (un des bébés n’apparaît d’ailleurs pas dans le film car il n’arrêtait pas de bouger), mais aussi parce qu'il n’est possible de faire travailler les enfants «qu’entre 1h et 1h30 par jour face à la caméra», rappelle l’agence. «Il a fallu s’adapter au rythme des bébés, à leurs temps de sieste et de repas notamment, mais aussi aux épisodes venteux», glisse Valérie Chidlovsky.

Si les bébés ont été filmés sur la plage, un énorme et minutieux travail de postproduction de quatre mois a été nécessaire. Comme pour les films précédents, Mikros a effacé les mains d’adultes qui tenaient les bébés assis ou debout. La société a aussi réalisé en 3D les corps des bébés en train d’enlever une combinaison de surf, s’étaler de la crème solaire ou donner une bouteille d’eau. Le défi: les bambins devaient avoir «une démarche et une psychologie d’adultes» tout en gardant leurs mimiques. Tellement mimi!

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