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La société de jeux est le premier financier du sport français. Toutefois, même si la vocation de l’entreprise est de redistribuer ses profits, FDJ a aussi besoin de visibilité pour exposer ses marques. Le sport est un des meilleurs vecteurs de communication.

Au Club France de Rio, la FDJ (Française des Jeux) fait transpirer les Cariocas. L’entreprise de jeux et paris sportifs proposent aux visiteurs du QG des Bleus sur les Jeux Olympiques de courir sur un tapis de salle ou de pédaler sur un home-trainer, pour la bonne cause. Chaque kilomètre parcouru équivaudra, au final, à 1 euro versé à une fondation brésilienne. Stéphane Pallez, la présidente de FDJ s’est même personnellement prêtée au jeu.

 

Premier contributeur du mouvement sportif français, la FDJ a versé l’an passé plus de 230 millions d’euros au Centre national pour le développement du sport (CNDS), soit 80% du budget de la structure qui finance les sports, les athlètes et aide à la rénovation des enceintes sportives. «La FDJ et le sport français, c’est une très longue histoire, affirme Stéphane Pallez, la présidente de l’entreprise de jeux. Il était donc naturel d’être présent, ici, à Rio, à côté des athlètes français».

 

Du coup, de par sa vocation, difficile pour FDJ d’évoquer un retour sur investissement. «Nous sommes une entreprise dont la vocation et le modèle économique sont basés sur la redistribution, explique la présidente (voir vidéo). Nous ne sommes pas dans une question classique de marque comme peuvent se poser n’importe quelle société. Notre implication dans le sport nous permet de rendre très concret cet engagement». Partenaire du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), FDJ compte aussi sur l’équipe cycliste professionnelle qu’elle parraine pour exposer sa marque.

 

Car l’entreprise a aussi des objectifs commerciaux, et a donc besoin de visibilité. Pour les JO, la société de jeux attend une trentaine de millions d’euros grâce aux paris sportifs : 24 disciplines sont couvertes en ligne. En revanche, FDJ a fait le choix de ne pas éditer de ticket à gratter pour soutenir l’équipe de France olympique cet été. Le jeu Euro 2016, dont les 22 millions de tickets ont été vendus au printemps, était trop proche.

 

Toutefois, FDJ lancera un jeu à gratter destiné à financer une partie du budget de la candidature de Paris pour les Jeux olympiques de 2024. «Nous l’avons proposé au Comité national olympique, et cela a été approuvé. Confirme Stéphane Pallez. Il sera lancé début 2017». L’aventure olympique de FDJ a encore de l’avenir.

Quand France Télévisions travaille pour Canal+

Canal+ à Rio, mais aussi Radio France, RFI, RMC ou RTL, c’est grâce… à France Télévisions. Depuis les Jeux d’hiver de Sotchi en 2014, le Comité international olympique a demandé aux diffuseurs nationaux de gérer les sous-licences des chaînes payantes et des radios. Du coup, dans l’IBC, France Télévisions a dû gérer ses mètres carrés réservés pour accueillir les équipes de Canal+ et des radios françaises. C’est aussi par le groupe public que passent toutes leurs demandes auprès de OBS.

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