Culture tech
Pour rendre les réunions plus interactives, la start-up a inventé un ordinateur nouvelle génération équipé d'un projecteur qui peut être utilisé comme une tablette géante.

Si tout le monde a les yeux rivés sur un écran pendant les réunions, personne ne regarde le même... Pour répondre à cette problématique, la start-up française Adok a eu l’idée de créer un objet capable de dépoussiérer la bonne vieille réunion de travail, la rendant plus collaborative, immersive et interactive. Il s’agit d’un ordinateur nouvelle génération muni d’un projecteur qui diffuse une image sur n’importe quelle surface –table, mur, sol… autour de laquelle plus de dix personnes peuvent se réunir. Surtout, le projecteur, couplé à des caméras, détecte les zones touchées par les utilisateurs et repère même si la pression est longue ou courte. «Il peut donc être utilisé comme une tablette géante, qui peut s’étendre sur un mètre de diagonale, ce qui correspond à 90 pouces environ», détaille Ruy Fernandez, business developer d’Adok.  

Du reste, l’objet est simple d’utilisation et autonome (aucun câble à brancher), il se calibre tout seul sur la surface à projeter. Fonctionnant sous Android, il peut intégrer toutes les applications disponibles sur le store Google.

Bientôt pour le grand public

Pour l’heure, Adok, qui coûte 1 500 euros (hors taxe), est en beta-test dans une vingtaine de grandes entreprises. Des premiers retours? «Les testeurs ont tendance à être séduits par l’objet, d’abord, puis ils perçoivent vite quelles utilisations ils vont pouvoir en faire», soutient Ruy Fernandez. Fondée en 2015 par Paul Péretié et Jimmy Roux alors étudiants à l’ESCP Europe, puis associés à Renan Bourgois, ex-responsable marketing chez EDF, et à la designeuse Jolee Nebert, la jeune pousse a déjà remporté plusieurs concours d’innovation, à commencer par le prix Innover Entreprendre, qui a permis le développement du produit. Pour aller plus loin, des levées de fonds plus importantes sont en vue.

Le produit est vendu pour le moment en B to B mais la start-up envisage dès l’année prochaine de le développer pour le grand public, pourquoi pas autour du divertissement et du gaming. «Le développement international est aussi un de nos axes principaux, d'ailleurs les fondateurs se rendent régulièrement à San Francisco pour faire tester Adok et chercher des fonds», révèle Ruy Fernandez. L’équipe de huit personnes est constituée principalement de développeurs, d’ingénieurs hardware et software. Des recrutements sont en projet cette année.

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