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L’application multiplie les nouveaux services pour les marques: reconnaissance audio, visuelle et bientôt réalité augmentée… Le point avec Julie Leplus, country manager France.

«Nos revenus publicitaires connaissent une croissance à deux chiffres ces deux dernières années, indique Julie Leplus, country manager France de Shazam. La France est aujourd’hui le 2ème pays le plus important pour Shazam après les États-Unis en téléchargements de l’application et en audience. Nous avons 9 millions d’utilisateurs mensuels actifs pour la France.»

Dans l’hexagone, l’application a comme partenaire la régie Madvertise depuis cinq ans. Cela fait douze mois que les revenus publicitaires sont supérieurs aux ventes et revenus tirés du streaming: «Ils ont affiché une progression à deux chiffres en 2015 et 2016», précise Julie Leplus qui est installée à Londres, siège mondial de Shazam. L’entreprise britannique compte 200 salariés dans le monde à travers six bureaux: Londres, New York, Los Angeles, Chicago, San Diego, Sydney…

Pour l’instant ce sont les revenus publicitaires qui restent les plus importants pour l’application, mais elle développe aussi de nouveaux services pour les marques: «Nous commercialisons la technologie de reconnaissance sonore, qui a par exemple été utilisée pour shazamer des spots Volkswagen ou Carrefour, détaille Julie Leplus. En tout 27 campagnes depuis 2012, dont 2 en radio et le reste en télévision.» En juin/juillet 2016, cela a été le cas avec un spot Samsonite qui renvoyait vers un jeu permettant de gagner sa valise pour partir en vacances. «À chaque fois, la France affiche un niveau d’engagement exceptionnel par rapport au reste du monde sur les activations que nous pouvons faire, poursuit la country manager France. Sur toutes les campagnes que nous avons montées, chaque GRP génère entre 40 et 500 “shazams” en moyenne. L’impact est différent car pleins de critères jouent: le call to action, la création publicitaire…»



Produit enrichi



Autre axe de développement pour Shazam: la technologie de reconnaissance visuelle, lancée il y a presque deux ans, a donné lieu à plus de 45 opérations. «Cela permet d’enrichir une campagne d’affichage ou en presse, en shazamant cette pub vous pouvez directement acheter le produit», précise Julie Leplus. Par exemple, en shazamant actuellement la création Chanel “Blue Serum” en magasin ou dans un magazine, vous pouvez découvrir les origines de celle-ci. Cela permet aussi d’enrichir le produit directement: «Fin 2016, nous avons réalisé une campagne avec la marque Old Nick (La Martiniquaise): si vous shazamiez une bouteille de cocktail de rhum, vous pouviez avoir accès à un descriptif des recettes possibles», poursuit la directrice de Shazam. Une technologie aussi utilisée par des éditeurs comme Hachette Livre pour enrichir des ouvrages. «Nous allons aussi lancer très bientôt une technologie qui permettra, via la reconnaissance visuelle, de renvoyer vers un univers en réalité augmentée, conclut Julie Leplus. Dans les prochains mois, cela offrira la possibilité dans des publicités pour des bagues, par exemple, de voir apparaitre sa main et d'essayer l'anneau sur son doigt.»

Chiffres clés

200 salariés dans le monde.

6 bureaux à l'international.

9 millions d’utilisateurs mensuels actifs en France.

45 opérations de reconnaissance visuelle en deux ans dans l’hexagone.

27 campagnes avec reconnaissance sonore depuis 2012 en France.

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