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Yves Saint Laurent a été accusé de véhiculer des «images dégradantes» de la femme dans sa dernière campagne publicitaire. Celle-ci sera examinée vendredi par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), qui a estimé que ces affiches constituaient un «manquement incontestable». Sur l'une, une femme apparaît jambes écartées, en talons et collants résilles. Sur l'autre, une jeune femme très amaigrie, sur talons aiguilles et patins à roulettes, est penchée sur un tabouret dans une position jugée explicite. L'autorité a reçu via son site «une cinquantaine de plaintes pour de multiples motifs»: «images dégradantes», «femmes-objets», «valorisation de l'anorexie» et «même incitation au viol, avec la notion des jambes écartées», a énuméré Stéphane Martin, directeur général de l'ARPP.

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