Dossier Evénementiel
Budget important et canal de communication indispensable pour les PME et les jeunes entreprises, le salon professionnel peut vite devenir un gros ratage. Stratégies revient sur quelques fondamentaux.

1- Préparer en amont.

 Eh oui! Un salon, ça se prépare: l’espace, les passages, les pics de fortes fréquentation, l’ambiance, les profils des visiteurs… «Le mieux étant d’y aller l’année d’avant, pour bien repérer, conseille Dorothée Hrmo, directrice artistique pour la société de design événementiel K-système. Même s’il est possible de recueillir des infos via internet ou de faire des recherches iconographiques.» L’analyse permettra de choisir un emplacement idéal. Le plus heureux –mais aussi parmi le plus coûteux– étant près d’une allée centrale. «Mais il est possible de repérer des endroits bien placés qui ne sont pas forcément parmi les plus chers», estime Dorothée Hrmo. Bref, une analyse pré-événement n’est jamais du temps perdu. «Quitte, pour les événements les plus stratégiques, à repousser sa participation au salon si on n’a ni le budget, ni le temps de le préparer», prévient-elle.

 

2-  Éviter la surdose d’éléments.

Trop de message tue le message. Les organisateurs de salons donnent accès à des éléments de base de communication. Mais pour personnaliser le stand, ils rajoutent leurs affiches et éléments de communication. «L’œil est vite essoufflé dans un salon. D’autant plus que les éléments se ressemblent beaucoup! ajoute-t-elle. En revanche, il est possible par des petits éléments de décors –et pour des budgets pas forcément élevés– de personnaliser son stand.» Un élément au sol (fausse herbe, tapis pour masquer la moquette uniforme…), des meubles plus personnels, une plante, ou tout autre élément en adéquation avec l’entreprise. «Sachant qu’un beau sourire ou un petit café est la meilleure des armes pour inciter au dialogue», ajoute la directrice artistique.

 

3- S’adapter au salon.

Si l’on reçoit des commerciaux pour affaires ou des familles, l’accueil, le message, l’aménagement sont différents. «On ne pense pas la même manière un espace où les gens ont du temps pour discuter, pour signer des contrats, et un autre où ils veulent avant tout de la documentation», précise Dorothée Hrmo. Le moindre goodie est, lui aussi, pensé différemment. Le grand public apprécie souvent de repartir avec quelque chose, voire un petit geste pour les enfants… Concernant les animations, elles peuvent avoir un objectif de divertissement, mais aussi en CRM pour récupérer des contacts.

 

4- Penser pratique.

Certains détails ne viendront, hélas, qu’avec la pratique, mais il y a d’ores et déjà des bases que l’on peut noter. Pensez aux personnes qui resteront toute la journée sur le stand. Des chaises (hautes), sont indispensables. Pensez un peu à leur bien-être (bouteille d’eau et chose à grignoter). Idem pour les écrans qui diffusent des films institutionnels en boucle… Dix heures de musique corporate peuvent rendre fou! Le mobilier, lui, sera réutilisé pour d’autres salons, mais souvent sur une autre surface. Prenez garde: 15 mètres carrés ne se meublent pas comme 25 ou 50…

 

5- Gare au démontage!

Pendant le démontage, «c’est souvent la foire d’empoigne. On veut faire vite, les lieux sont moins sécurisés, tout le monde passe et repasse… Résultat, il y a souvent des vols», prévient Dorothée Hrmo. Mieux vaut prendre garde. C’est un moment critique où les meilleurs conditions sont réunies pour casser quelque chose.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.