Un de plus. Dimanche 11 juin, BNP Paribas aura bouclé son 45e Roland-Garros comme sponsor. En près d’un demi-siècle, la banque est devenue le principal partenaire du tournoi et du tennis mondial. BNP Paribas a imposé son nom sur la bâche de fond court et bénéficié d’une très importante visibilité : «Sur une minute de diffusion de Roland-Garros, le logo BNP Paribas est visible 33 secondes», indique Sébastien Guyader, responsable de la marque et du sponsoring de l’établissement financier. (Regardez l’interview vidéo).
Aujourd’hui, BNP Paribas veut transformer tous ces contacts en clients. En France, la part de marché de la banque s’élève à 9,3%. Un taux qui se monte à 10,3% chez les passionnés de tennis. Un point de différence ! Pas assez pour les dirigeants de BNP Paribas qui entendent donc profiter au mieux de cette cible potentielle.
Le cœur de la stratégie repose sur We Are Tennis, le site, lancé il y a six ans, censé rassembler tous les fans de tennis autour d’actualités sur les tournois et les joueurs. Depuis cette année, la plateforme offre aussi des avantages aux passionnés de tennis : places à gagner pour les tournois (dont 2000 pour Roland-Garros), rencontres avec les joueurs, etc.
Avantage… client !
Mais attention : pour avoir plus de chances de remporter des places, il faut gagner des points. Ceux-ci s’accumulent en naviguant sur le site, notamment. L’ouverture de pages de statistiques, par exemple, fait gagner des points. La visite sur les stands BNP Paribas au stade de Roland-Garros également. Les points permettent d’accéder à des niveaux ouvrant des offres toujours plus intéressantes. Etre client BNP Paribas donne aussi des points et un avantage certain… notamment pour décrocher une des vingt places pour la finale. Ce programme affinitaire est géré par la start-up parisienne Seaters.
«BNP Paribas doit être considérée comme la banque des fans de tennis, explique Sébastien Guyader. Nous allons proposer à chacun des offres adaptées, comme, notamment, le remboursement de la licence à la Fédération française de tennis». L’établissement financier, qui va décliner ce type d’opération dans d’autres pays et tournois, peut aussi maintenant clairement comptabiliser les «mises en relation» avec de nouveaux clients. En économie cela s’appelle retour sur investissement. Au tennis c’est un retour gagnant.