Le parquet de Paris n'a pas fait savoir immédiatement s'il comptait faire appel.

C'est une première en France : des membres du collectif antipublicité des Déboulonneurs poursuivis pour avoir «barbouillé» des panneaux publicitaires ont été relaxés vendredi 2 avril par la treizième chambre du tribunal correctionnel de Paris au nom de la «liberté d'expression». Des amendes avaient été requises à l'audience, le 19 mars. Le parquet n'a pas fait savoir immédiatement s'il comptait faire appel.

 

«C'est une révolution», a déclaré à l'annonce du jugement Yvan Gradis, écrivain et «barbouilleur» patenté, en annonçant que le collectif suspendait ses opérations de «barbouillage» de panneaux publicitaires. «Nous allons, dans l'heure, informer le pouvoir et la classe politique, la parole est à eux, a-t-il ajouté. Si les politiques ne bougent pas, ce sera la preuve absolue que les mafias publicitaires ont gangrené la société.»

 

Les Déboulonneurs, qui luttent contre la publicité envahissante, considèrent que plus d'un tiers du million de panneaux publicitaires implantés sur le territoire ne respectent pas la loi de 1979, dont ils demandent aussi le durcissement.

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