La chronique vertueuse

Facebook n'a pas que des amis. Depuis quelques jours, le réseau social, souvent utilisé pour promouvoir une marque ou critiquer ses us et coutumes, attaque… Facebook. Explication : Greenpeace, auteur le 1er avril d'un rapport sur la consommation d'énergie des centres informatiques, vient de créer sur ce réseau le groupe « Nous voulons que Facebook fonctionne à 100% aux énergies renouvelables ». Il compte, d'ores et déjà, quelque 383 000 membres.

Comme à son habitude, l'organisation écologiste mobilise les internautes et décerne les bons et mauvais points pour faire bouger les entreprises. Cette fois, il s'agit d'alerter sur la gestion des «data centers», ces gigantesques regroupements d'ordinateurs nécessaires au bon fonctionnement des services informatiques en ligne. Avec l'arrivée de l'Ipad, l'informatique dématérialisée utilisant des services hébergés à distance (stockage de photos, de vidéos et autres données) va aller croissant. Gourmands en énergie, ces «data centers» ont une empreinte écologique qui laisse à désirer.

Si Yahoo et Google ont misé sur un fort pourcentage d'électricité provenant de sources renouvelables, Facebook va utiliser pour son prochain «data center» les services du réseau Pacificorp, alimenté en grande partie par des centrales au charbon particulièrement polluantes. L'ONG appelle donc Facebook à opter, à son tour, pour le renouvelable. Sans pour autant balayer devant sa porte : selon les sites spécialisés en informatique, les «data centers» de Greenpeace tournent peu au renouvelable…

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