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Perrier revient avec une nouvelle édition limitée. Le courant à l'honneur de la collection automne-hiver 2014 : le street art.

Perrier a sorti à de nombreuses reprises la carte artistique au cours de son histoire. Après 150 ans de collaborations et de détournements, c'est aujourd'hui vers trois street artistes que « l'eau qui fait pschitt » s'est tournée pour sa nouvelle édition limitée « Perrier inspired by Street Art ». En magasin d'octobre à décembre, elle a offert pour canevas ses différents formats à l'Américano-parisien Jon One qui a donné des couleurs à la gamme verre, à la Japonaise Sasu qui a posé sa patte sur la gamme PET, et au Brésilien surmédiatisé Kobra qui s'est chargé de la «slim can» lancée en début d'année.


« L'édition limitée est un moyen d'exprimer l'un des fondamentaux de la marque : notre côté artistique, justifie Muriel Koch, directrice marketing de Nestlé Waters, c'est également une belle manière d'avoir un impact positif car c'est un objet que le consommateur va garder. Lorsque l'on regarde les créations, ce sont des petites œuvres d'art. »


Et si le street art a le vent en poupe, que les collaborations pleuvent et que les rayons sont saturés d'objets tagués et graffés, Muriel Koch se réjouit de la mise en avant du street art : « C'est en train de monter très fort et c'est une bonne nouvelle pour le street art que les marques veuillent l'utiliser mais avec notre édition limitée nous revendiquons notre statut de marque experte, nous avons sélectionné les meilleurs street artistes du moment. Le street art a beaucoup d'atouts, il permet notamment de donner la parole à des artistes très différents et les types d'expressions eux-mêmes sont très divers. »


Lancée en avant-première en France avant de venir irriguer les 140 pays dans lesquels Perrier est présente, l'édition limitée a été pensée pour « avoir une couverture internationale suffisamment large pour intéresser les Japonais, les Français et les Américains, avoir une résonnance à tous les niveaux, d'où l'idée de mettre en avant trois artistes de continents différents », ajoute Muriel Koch.


Après la collection des 150 ans reprenant les visuels d'Andy Warhol, le choix du street art pour 2014 résulte de la recommandation de différentes agences faite au comité interne chargé de la sélection des artistes. Si Muriel Koch affirme la marque « attire beaucoup les artistes, et reçoit spontanément beaucoup de candidatures », impossible de savoir ce qu'une collaboration avec trois artistes de renom peut coûter. Seul indice, « c'est un investissement qui est à minima à hauteur d'une grosse campagne de communication », conclut la directrice marketing. Reste à surveiller les sites des petites annonces pour voir la valorisation de la collection lorsque les stocks seront écoulés et ainsi évaluer la satisfaction des consommateurs et la pertinence de « ces petites œuvres d'art. »

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