Marketing sportif
L’établissement bancaire est sponsor de l’événement depuis 1973. A Lille, l’activation de ce partenariat mondial est omniprésente. BNP Paribas marquera les esprits.

La finale de la Coupe Davis, entre la France et la Suisse, n'a pas débuté, et on connaît déjà le vainqueur : BNP Paribas. Partenaire incontournable du tennis français et international, la banque est omniprésente à Lille, qui accueille l'événement à partir de ce vendredi 21 novembre. Au Stade Pierre Mauroy, transformé en une arena sportive de 27 000 places, le logo de l'établissement financier est partout : sur la bâche de fond de court, sur les panneaux autour, et même sur le filet.

 

Sponsor titre de la Coupe Davis, BNP Paribas, qui investit une trentaine de millions d'euros par an dans le tennis, ne veut pas passer à côté de son événement. D'autant que c'est la première fois depuis le début de son sponsoring avec l'épreuve, en 2002, que la banque française accueille la finale dans son pays d'origine. Du coup, on met les petits plats dans les grands.

 

Plus d'un millier d'invités par jour

 

Chaque jour, entre vendredi et dimanche, l'enseigne invitera 300 clients, français et étrangers, 300 collaborateurs et 500 chanceux vainqueurs d'un concours sur les réseaux sociaux ou internet. BNP Paribas bénéficiera aussi d'un espace de réception hors-normes de 500 places, deux fois plus vaste que sa grande loge sur le Central de Roland Garros.

 

La banque assurera aussi l'animation dans les tribunes grâce à un orchestre invité par ses soins. En revanche, son idée de tifo géant a été abandonnée, faute de de temps. En ville, BNP Paribas fait aussi le spectacle. Jeudi 20 novembre, le trophée, le « saladier d'argent », a été exposé dans l'agence principale. En même temps, un jeu de piste dans Lille, orchestré sur les réseaux sociaux, a permis à une quarantaine de chanceux de gagner un billet.

 

« Ne pas se garder les billets »

 

La banque mène aussi les opérations dans le Village de la Coupe, installé Place de la République, à Lille. Elle y distribue là encore quelques Sésames pour la finale. Une générosité presque surprenante de la part d'une banque. « Le but n'est pas de se garder les tickets, mais de faire des heureux », explique Sébastien Guyader, directeur du sponsoring de BNP Paribas.

 

Quant à l'issue du match, la banque préfère rester neutre. Si c'est la France, ce ne sera que du bonheur. Si c'est la Suisse, ce sera bien pour l'importante filiale helvète, banque d'affaires et de gestion de fortunes. Les deux hypothèses ont été prévues pour la communication. En fait, le tennis est un sport qui se joue à deux, et à la fin c'est toujours BNP Paribas qui gagne.

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