Le groupe informatique français Atos propose d'acquérir l'intégralité de son compatriote Gemalto, spécialiste des cartes à puce dans une passe difficile, pour 4,3 milliards d'euros, a annoncé son PDG Thierry Breton lundi 11 décembre.
Le mariage des deux groupes vise à créer «un leader mondial en cybersécurité, technologies et services numériques», a-t-il précisé. L'opération allierait Atos, un groupe de plus de 100.000 salariés, à Gemalto, qui compte quelque 15 000 collaborateurs.
Gemalto à la peine
La nouvelle entité serait «de loin le premier acteur européen» sur les marchés du paiement ou de la cybersécurité, et permettrait des synergies dans ces métiers, a précisé le patron d'Atos au cours d'une conférence téléphonique.
Autant Atos a montré une dynamique positive cette année, en révisant à la hausse ses objectifs financiers au troisième trimestre, autant Gemalto connaît des difficultés avec notamment l'annonce d'un plan de suppression de 288 emplois en novembre.