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Mis en cause dans l'utilisation de données de 50 millions d'utilisateurs à leur insu par Cambridge Analytica, Facebook fait face à une campagne de désabonnements sous le mot dièse #deletefacebook («Quitter Facebook»), sans que l'on sache encore si elle est très suivie, et à une chute en Bourse. Son PDG, Mark Zuckerberg, pourrait s'exprimer prochainement. Son silence, ainsi que celui de son bras droit Sheryl Sandberg, a contribué à accentuer la défiance à Wall Street. Depuis lundi 19 février, l'action Facebook a perdu quelque 10% et des dizaines de milliards de dollars de valorisation boursière même si le titre semblait se stabiliser mercredi. «Il est temps #deletefacebook», a écrit sur son compte Twitter Brian Acton, cofondateur de WhatsApp (Facebook) qui travaille désormais pour Signal, une application de messagerie rivale de WhatsApp. Plusieurs sites internet proposent des astuces pour se désabonner. Des avocats américains ont par ailleurs engagés des recours en nom collectif (class actions), et des enquêtes ont été ouvertes par la Federal Trade Commission (FTC) et par les procureurs de New York ou du Massachusetts.

 


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