E-commerce
En pleine opération «Prime Day» et alors que deux grèves touchent ses sites en Espagne et en Allemagne, le patron d'Amazon a encore pris la tête du classement Bloomberg des milliardaires. Encore plus riche qu'avant.

La richesse de Jeff Bezos, patron d'Amazon, a encore augmenté pour atteindre de nouveaux records, faisant de lui l'homme le plus riche du monde depuis des décennies, selon le classement Bloomberg Billionaires Index. Sa richesse a atteint lundi 16 juillet 150 milliards de dollars, le plaçant très loin devant le fondateur de Microsoft, Bill Gates, et ses 95 milliards de dollars, toujours selon les estimations de Bloomberg.

La raison? La flambée du prix des actions d'Amazon, entreprise dont il est l'actionnaire principal avec près de 17% des parts. Elle lui a rapporté 50 milliards de dollars cette année. La fortune de Bill Gates avait brièvement atteint les 100 milliards de dollars en 1999, un seuil aujourd'hui largement dépassé par M. Bezos, âgé de 54 ans.

 

Jeff Bezos, 3e homme de l'histoire

Historiquement, il reste cependant encore loin derrière des personnes comme le magnat du pétrole John D. Rockefeller (mort en 1937) et le baron de l'acier Andrew Carnegie (décédé en 1919), dont la richesse atteindrait aujourd'hui les 300 milliards de dollars, en tenant compte de l'inflation. En 2014, Jeff Bezos valait 32 milliards de dollars. Il a donc multiplié par quatre sa fortune en quatre ans. 

Fondée en 1994, la petite librairie en ligne est devenue une multinationale parmi les plus puissantes du monde, et a diversifié ses activités en se lançant dans le « cloud » (stockage de données en ligne), l'intelligence artificielle ou encore le streaming vidéo. Jeff Bezos a aussi racheté le journal de référence américain Washington Post en 2013.

 

Grèves, Prime Day... mauvais timing pour Amazon

L'annonce de sa fortune est intervenue pendant l'opération de super-promotions «Prime Day», qui offre des réductions aux abonnés premium d'Amazon pendant 36 heures.

Mais aussi pendant que des milliers d'employés du géant américain étaient en grève en Espagne et en Allemagne mardi 17 juillet, pour protester contre leurs conditions de travail, selon les syndicats. Et notamment l’application d’une nouvelle convention collective plus restrictive que la précédente.

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