L'Union européenne [UE] a infligé mercredi 18 juillet à Google une amende record de 4,34 milliards d'euros, cette fois dans le dossier antitrust Android. Cette sanction financière vise à punir l'entreprise américaine pour avoir abusé de la position dominante de son système d'exploitation, Android, afin d'asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne. C’est la plus forte amende infligée par l’UE à ce jour, la seconde ayant été infligée à… Google, en juin 2017 (2,42 milliards d’euros) à propos du favoritisme attribué à son comparateur de prix «Google Shopping». Google risquait cette fois une amende équivalente à 10% de son chiffre d’affaires, mais ne s'élèvera qu'à 5%. La Commission européenne a également sommé l'entreprise américaine «de mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu'à 5% du chiffre d'affaires journalier moyen mondial d'Alphabet». Dans la foulée de la décision de l’UE, le président de Google, Sundar Pichai, a annoncé sur Twitter et dans un post de blog, que la société ferait appel de cette décision. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle sanction contre le géant américain arrive dans un contexte particulièrement tendu entre l'UE et les États-Unis, avec lesquels les sujets de friction ne manquent pas comme sur l'Otan ou le commerce.

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