Création
Pour la nouvelle campagne du parfum La vie est belle, Lancôme s’associe de nouveau avec Publicis 133 et fait perdurer une formule gagnante : Julia Roberts et un Paris entièrement reconstitué en studio.

La vie pourrait-elle être encore plus belle ? Pour Lancôme, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Depuis sa sortie en 2012, son célèbre parfum ne cesse d’attirer les utilisatrices du monde entier. La vie est belle de Lancôme se classe, année après année, en tête des parfums les plus vendus au monde : numéro 1 en France et en Europe, et numéro 3 au niveau mondial, il reste leader sur le marché.

Même élixir, même packaging, même univers, rien ne change dans ce troisième volet de la campagne, mis à part le message. Dans le premier chapitre, au beau milieu d’un cocktail chic, l'égerie Julia Roberts tentait de se libérer des conventions afin d’être plus heureuse. Dans le deuxième chapitre, sorti en 2016, on retrouve l'actrice à la denture « larger than life » dans un dîner feutré jusqu'à l'ennui. Cette dernière décide de s’en échapper, en enjoignant les convives zombifiés à s'émanciper. Une joie nettement lisible sur le visage de l’actrice, toutes dents dehors tout au long du film. Au bout de 60 secondes, le sourire hollywoodien peut paraître un rien crispé…

Prime à la modernité

Ce nouveau chapitre entend néanmoins laisser entrevoir une nouvelle Julia Roberts. Moins contrainte et plus aérienne, selon l'agence : « Nous avons gardé l’essence des deux premiers films tout en apportant une touche plus moderne. Julia paraît plus vivante, active et élégante », précise Charles Georges-Picot, Global CEO Marcel & Publicis 133. Autre détail et non des moindres, sa robe. Dessinée par Elizabeth Stuart, elle a donné un coup de modernité à la fameuse robe blanche des précédents chapitres. « La robe est plus courte, plus évasée, moins guindée. D’ailleurs elle est ouverte dans le dos, ce qui apporte une touche plus sexy », lance Charles Georges-Picot. Derrière la caméra, c’est le réalisateur star de la pub Bruno Aveillan qui a officié. « Bruno est quelqu’un qu’on connaît bien, il avait déjà travaillé avec nous pour Cartier. Il a une culture du luxe incroyable et possède une attention du détail non négligeable », explique Charles Georges-Picot, patron de Marcel et Publicis 133.

Tournage à Los Angeles

En duo avec la TV productrice Titem Mouici de Kind Paris, Publicis 133 a monté le tournage en seulement un mois. La postproduction a, elle, pris plus de temps, environ trois mois. Car contrairement aux apparences, le tournage ne s’est pas déroulé à Paris. Situé sur la place du Trocadéro, le décor semble plus vrai que nature. Et pourtant les scènes ont toutes été tournées dans les studios d’Universal à Los Angeles. « Pour des raisons d’agenda, nous avons dû réaliser le tournage sur les terres de Julia Roberts. Elle était déjà en train de tourner un film sur place. Nous avons construit le gros du décor dans les studios auxquels nous avons implanté un fond vert pour pouvoir rajouter des éléments en postproduction », raconte le PDG de Marcel et Publicis 133. Sur place, ils n’avaient que deux jours de tournage pour filmer les scènes avec l'actrice et deux jours et demi de plus pour filmer les 90 figurants… In fine, on s'y laisse prendre. Magie du cinéma : quand « La Vie est Belle » se marie avec « La Grande Illusion » !



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