Bien contextualiser sa publicité, l’un des nerfs de la guerre. L’ad tech Kamp’n a développé une technologie qui permet aux utilisateurs d’optimiser la gestion de leurs campagnes publicitaires sur Facebook, Instagram et Google. La particularité de sa plateforme - outre une certification Facebook Marketing Partner depuis début 2018 - est d’intégrer les données tierces, issues des outils des annonceurs (CRM…) ou externes, comme la météo.
Un support sur demande
Son modèle économique est simple. « Nous facturons une licence mensuelle d’utilisation de l’outil et proposons un support sur demande selon la maturité du client », expose Mikael Witwer, associé, chargé du développement commercial, marketing et communication de la start-up. Le prix de la licence s’établit à 380 euros par mois auxquels s’ajoute 2 % du budget publicitaire du compte concerné.
Tout commence en 2011, au sein d’une agence de marketing digital, gérant des campagnes pour le compte de ses clients. Problème : les équipes ne sont pas suffisamment performantes avec les outils de travail existants. Qu’à cela ne tienne, des outils sur mesure sont développés en interne. Quitte à devenir plus importants que le reste. L’agence est revendue en 2015. « Nous nous concentrons sur la technologie. Kamp’n devient autonome », raconte Mikael Witwer.
Après une levée de fonds d’un million d’euros menée auprès de business angels et de Bpifrance en 2016, qui permet de mettre sur pied une équipe pour travailler sur la R&D, la commercialisation démarre en septembre 2017. Présidée par Charles Martin-Laval, Kamp’n compte aujourd’hui une vingtaine de salariés et une soixantaine de clients, dont But, Digitick ou encore France Télévisions. « Le chiffre est réalisé majoritairement en France mais tend à s’élargir à l’international », précise l’associé. Une seconde levée de fonds (1,5 million d’euros) est en cours notamment pour atteindre cet objectif et s’implanter sur « deux à trois » marchés « sûrement » européens, dans un premier temps.
