Start-up
Pour notre huitième étape de ce tour de France, cap sur la Ville rose. Ces cinq start-up ont en commun de s’appuyer sur des innovations technologiques pour aider les annonceurs et les entreprises à progresser.

Getfluence

Domaine. Communication digitale. 

Son concept. Créée en 2018 par Marc de Zordo, Getfluence a développé une plateforme de mise en relation entre annonceurs et éditeurs pour la publication d’articles sponsorisés. Concrètement, l’annonceur commande les articles (réalisés par l’éditeur ou fournis par la marque), choisit les meilleurs sites où les diffuser et a accès en fin de campagne à des indicateurs de performance. Jusqu’alors autofinancée, l’entreprise est en phase avancée de levée de fonds, pour 5 millions d’euros. Comptant une vingtaine de personnes, elle souhaite, par ailleurs, tripler ses effectifs d’ici à fin 2019.

Son petit plus. « Nous pouvons lancer des campagnes à l’international », précise Marc de Zordo. Déjà présente en France et en Espagne, l’entreprise vise l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni en 2019. Autre point fort, l’article sponsorisé se veut « un format moins oppressant pour les internautes ».

 

Gogowego

Domaine. Intelligence artificielle.   

Son concept. Créée en 2016 par Antoine Aamarcha, ancien responsable technique chez Orange, et Emilie Giraudo, Gogowego propose une plateforme d’interconnexion, d'optimisation et d'analyse entre les différents chatbots d’une entreprise. Elle compte des clients dans le retail, l’assurance ou la banque. En phase de croissance, elle a acquis, début 2019, une autre start-up toulousaine, Boby, spécialisée dans la création de bots. Par ailleurs, elle a pour objectif de lever des fonds cette année. Gogowego, qui promet un changement de nom prochain, vise une centaine de collaborateurs fin 2020.

Son petit plus. « Une grande liberté dans le choix des moteurs d’IA [ces moteurs permettent de comprendre le langage naturel] », indique Joackim Le Moniet, directeur commercial. L’intérêt ? Pouvoir choisir en fonction de son industrie et procéder à des tests d’efficacité.

 

Cenareo

Domaine. Affichage. 

Son concept. Créée en 2012 par David Keribin, Josselyn Hermitte, Antoine Lubineau et James Packer, Cenareo (ex-CityMeo) aide à piloter les écrans des points de vente, espaces d’attente, halls d’entreprise etc. via une plateforme SaaS de gestion de contenus. De quoi interagir avec différentes audiences, dans le cadre d’une communication interne ou externe. L’offre est tournée vers les régies et les retailers, entre autres. L’entreprise de 32 collaborateurs a levé 2,5 millions d’euros en janvier 2018, et a bénéficié la même année du Pass French Tech réservé aux entreprises en forte croissance. Elle a ouvert un bureau en Allemagne en octobre.

Son petit plus. Elle vient de lancer une fonctionnalité permettant d’ajuster une campagne à la météo. « Nous voulions permettre à nos clients, non seulement de diffuser, mais aussi de scénariser leurs messages », explique David Keribin, son dirigeant. D’où, d'ailleurs, son récent changement de nom.

 

Elter

Domaine. Intelligence artificielle. 

Son concept. Créée en 2017 par Thomas Anglo, Jean-Charles Risch et Jean Brunet, Elter est spécialisée dans la réalisation de projets IA, du conseil au développement en passant par l’expérimentation, dans différents domaines (sécurité, transport, marketing…). Elle est capable, par exemple, d’évaluer l’âge et le genre des personnes présentes dans une salle d’attente, pour permettre de mieux les connaître et d’adapter la publicité sur les écrans de la salle. Sur le sujet, elle aide en ce moment une banque à mieux cerner les clients qui viennent en agence. Par ailleurs, elle développe un projet avec Dassault Aviation. Avec six personnes au compteur, elle est en pleine phase de recrutement. Elle a obtenu fin 2018 le statut de Jeune entreprise innovante.

Son petit plus. « Notre but est d’être assez généraliste, chercher des cas d’usage pour en faire du concret, affirme Thomas Anglo. Faire simple, fiable, efficace, durable, industrialisable ».

 

MyFeelBack

Domaine. Relation client.

Son concept. Créée en 2011 par Stéphane Contrepois, Aurore Beugniez et Julien Hourregue, MyFeelBack collecte les retours clients via une plateforme qui permet aussi de piloter des actions adaptées à leur égard. Elle devrait, à partir du deuxième trimestre, prendre en compte l’omnicanalité, c’est-à-dire permettre aux utilisateurs de collecter de la donnée par plusieurs canaux successifs. Par exemple, si un consommateur ne répond pas à un mail, des questions lui seront reposées par un autre biais. Autre développement : l’entreprise souhaite poursuivre son internationalisation en se renforçant en Europe. Elle avait, en 2014, levé plus d’un million d’euros pour grandir. 

Son petit plus. « Notre intégration dans un écosystème de logiciels existant », appuie Aurore Beugniez. La plateforme est compatible avec les outils Salesforce, Zendesk ou Adobe pour faciliter la gestion des projets des entreprises autour du client.

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