Start-up
La Lor’N’Tech est la seule « métropole French Tech » du Grand Est. L'écosystème est labellisé depuis juin 2015 et réunit en réalité quatre agglomérations du Sillon lorrain : Épinal, Metz, Nancy et Thionville. Voici cinq start-up qui innovent dans différents secteurs de la communication.

Domaine. Publicités jouables.

Son concept. Créée en 2015 par Romain Tisserand et Xavier Liard, la start-up nancéienne Playdigious, éditrice de jeux vidéo indépendante, surfe sur la vogue des jeux sur mobile. L'entreprise se concentre sur deux secteurs : les jeux « premium », c'est-à-dire de qualité « console », et les jeux « freemium », accessibles gratuitement lors de leur téléchargement mais dont certaines fonctionnalités sont interdites sans passer par une version payante ou proposant des achats au sein de l'application.

Son petit plus. En 2017, Playdigious a lancé un service publicitaire intitulé « Ad Trial » qui propose aux éditeurs de jeux vidéo une solution de publicité jouable en streaming. Concrètement, il s’agit de permettre à l’utilisateur de tester un jeu directement dans la publicité, plutôt que de rester passif devant une vidéo promotionnelle. S'il est convaincu par la « démo », un clic lui permet de se rendre dans la boutique d'applications pour télécharger le jeu.

Domaine. Traducteur sensoriel intelligent.

Son concept. Créée en 2016 par Muriel Jacquot et Yelena Maric, cette start-up originaire de Nancy a imaginé un système d'intelligence artificielle capable de modéliser les liens neuronaux entre couleurs et odeurs afin d’accompagner les professionnels dans le développement de produits olfactifs (parfums, cosmétiques, produits ménagers...) ou aromatiques ainsi que leur packaging. Cet outil est, en somme, un « nez » numérique qui permet de ne plus laisser au hasard les choix de design. La solution fonctionne sur la base d'une carte chromatique qui élabore des propositions en fonction des odeurs, puis, un designer met en forme les couleurs sélectionnées. 

Son petit plus. Nommé E-COs, le traducteur sensoriel intelligent développé par Myrissi permet de « mieux se comprendre ». C’est-à-dire qu’il traduit et objective un discours selon différentes dimensions (émotions, personnalités, chimie et sens), différents métiers (formulation, marketing...) et différents acteurs (création, marques, distributeurs...).

Domaine : Analyse de contenus vidéo.

Son concept : Créée en 2017 par Julien Trombini et Guillaume Cazenave à Metz, Two-i est un logiciel d’analyse vidéo capable de mesurer l’humeur et les émotions des individus. Une technologie efficace pour analyser le ressenti des passants sur les vidéos des caméras de surveillance et effectuer un «sondage» en temps réel. Elle est donc capable d’anticiper les mouvements de foule, dans un contexte de sécurité par exemple.

Son petit plus : La solution vise également à servir les professionnels du marketing en proposant un retour direct sur les caractéristiques de leur clientèle afin de mieux répondre à ses besoins. La technologie érige en effet des règles statistiques permettant de connaître l’état émotionnel des visiteurs d’une enseigne, de prévoir les comportements et ainsi d’optimiser la communication.

Domaine. Plateforme de communication digitale collaborative.

Son concept. En cours de création par Hanen Frej à Thionville, Citypeps a pour objectif d’offrir aux commerces de proximité, aux collectivités territoriales et aux offices de tourisme, des outils de marketing digital leur permettant de collaborer pour promouvoir et dynamiser les centres-villes et, ainsi, attirer plus de visiteurs et de clients. Cette année, Citypeps a obtenu la bourse French Tech, attribuée par la Banque publique d’investissement.

Son petit plus. Grâce aux données récoltées sur les clients et prospects (tendances de consommation, météo, actualité...), analysées et valorisées, la plateforme est en mesure de proposer à ses utilisateurs des conseils marketing personnalisés et élaborés à l’échelle de la ville et non à celle d’un commerce en particulier.

Domaine. Assistant vocal.

Son concept. Créée en 2015 par William Simonin, Geoffrey Heckmann et Vincent Leroy, cette jeune entreprise messine [de Metz] commercialise une solution d'intelligence artificielle capable de déchiffrer le langage naturel et les intentions de l’utilisateur en pariant notamment la notion de contexte. Vivoka a lancé sur le marché un assistant virtuel qui se présente sous la forme d'un hologramme de petit raton laveur, Zac, destiné à contrôler les équipements de la maison. La jeune pousse a reçu en novembre dernier le prix Innovation du Consumer Electronics Show, catégorie Smart Home.

Son petit plus. La technologie de Vivoka ne se cantonne pas aux murs de la maison, mais s'intègre également à tous les supports du commerce (applications mobiles, bornes de commande en magasin ou tablettes). Objectif : permettre aux consommateurs de mémoriser leurs achats, mais également de formuler des requêtes plus complexes telles que la composition d’une tenue vestimentaire ou d’une recette de cuisine par exemple, et d'ajouter les articles à leur panier virtuel.

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