étude

Plus vite, plus haut, plus fort. Loin d’être l’apanage de l’olympisme, cette devise est aussi celle du snacking en France, un pays dans lequel ce segment a le vent en poupe, en témoignent les résultats de l’étude «Snack attack» dévoilés par Nielsen. Le snacking a représenté en 2018 pas moins de 2,8 milliards d’euros en grandes surfaces, soit 2,6% du chiffre d’affaires total des produits de grande consommation. L’univers snacking connaît ainsi une forte croissance en volume (+10%), qui s’appuie -entre autres- sur un fort développement du nombre de références (+4%) en magasins. Parmi les chiffres témoignant de cet engouement généralisé, 95% des foyers français ont acheté au moins une fois une référence snacking au cours de l’année écoulée et 18,3% des paniers d'achat contiennent au moins un produit de ce type. Autre enseignement: la proximité représente le circuit préférentiel du snacking, les magasins de proximité générant 17,8% des ventes. Leur part de marché sur cet univers est donc deux fois plus importante que sur la moyenne des produits de grande consommation. Enfin, 44% des ventes de snacking en proximité se font en Île-de-France, une région qui surperforme aussi bien en proximité qu’en hypermarchés et supermarchés.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.