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Après Ferrero et la marque Nutella, la Maif, Groupama ou Monabanq ont fait savoir qu'ils ne voulaient plus être diffusés lors des émissions d'Éric Zemmour ou sur les chaînes sur lesquelles il travaille, à commencer par Paris Première. Interrogée par Le Parisien, la Maif a expliqué avoir «exclu le programme Zemmour et Naulleau de [ses] futurs investissements sur la chaîne». Quant à Groupama, il a déclaré au quotidien avoir «retiré immédiatement ses publicités des chaînes où travaille ou pourrait travailler Éric Zemmour». Enfin, Monabanq «ne diffusera plus, à partir de ce soir, ses publicités sur les chaînes Paris Première et CNews durant les émissions d’Éric Zemmour». Ferrero France a été le premier à se désolidariser du polémiste qui a provoqué un tollé après ses propos, le 28 septembre, faisant des immigrés musulmans des « colonisateurs » et appelant les Français  « à se battre pour rester majoritaire sur la terre de leurs ancêtres ». «En aucun cas nous ne cautionnons les propos et prises de position de M. Zemmour. Nous avions effectivement un spot avant l’émission. Notre agence média ne connaissait ni le contenu ni la programmation au moment où elle a réalisé nos achats média avec Paris Première», s'est expliquée la marque le 7 octobre, avant de décider de supprimer son engagement sur la chaîne. Le collectif Sleeping Giants, qui se présente sur Twitter avec pour mission de «lutter contre le financement du discours de haine», a interpellé plusieurs autres groupes qui disposent de campagnes de pub sur Paris Première, mais aussi sur CNews: hormis Monabanq, la Maif et Groupama, la liste comprend les marques Lipton, le Club Med, Amazon et Mazda.

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